Des enseignants et personnel ATS de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, souscripteurs aux 230 logements de type LSP à Tamda, à 15 kilomètres à l’est du chef-lieu de wilaya, ont décidé de monter au créneau pour se faire entendre.
Ils viennent, en effet, d’interpeler les pouvoirs publics sur le retard qu’enregistrent les travaux de ce projet. Ainsi, dans une missive adressée au wali de Tizi Ouzou, les souscripteurs en question écrivent : «Depuis l’année 2004, les nombreux souscripteurs au projet attendent avec impatience sa concrétisation en vue de bénéficier d’un toit qui est le minimum vital pour une vie décente. Certains postulants ont même payé l’apport personnel de 460.000 dinars en 2009». Le même document ajoute : «Le lancement du projet prévu en 2009 par l’OPGI a vu six entreprises défiler sans que l’objectif ne soit concrétisé. Nous avons pensé que le prix de cession du logement allait diminuer mais, au contraire, il a été augmenté». Les rédacteurs de la même requête poursuivent : «Les travaux connaissent un retard très important, ce qui nous laisse penser à une situation de blocage de la part de l’OPGI».
Par ailleurs, et pour rappeler la genèse de l’affaire, les même souscripteurs soulignent : «Il a fallu attendre l’année 2004 pour qu’un projet LSP de 230 logements, type LSP, soit retenu par le ministère de l’enseignement supérieur en collaboration avec le ministère de l’Habitat. Le prix est fixé, en date du 13/09/2008, à 2.300.000 dinars pour un logement de type F3. De ce fait, un appel d’offre a été lancé en 2009, mais il s’est avéré infructueux. Après plusieurs autres appels d’offres, une entreprise turque a été retenue pour seulement 80 logements sur 230 inscrits au programme. Le projet est à l’arrêt», ajoutent les rédacteurs du même texte qui dénoncent l’opacité réservée à la gestion de ce projet. «Nous demandons que le dossier soit traité dans la transparence et l’équité», concluent-ils.
Source : Elwatan