A Sidi Ben Adda, 112 familles vont pouvoir être relogées dans le cadre d’un quota de logements livrés, sur les 480 d’un programme de résorption de l’habitat précaire à Témouchent.
L’opération, qui doit être effectuée incessamment, présente quelques difficultés, dans la mesure où le programme a été arrêté sur la base d’un recensement des besoins établi en 2007 et que la réalisation de ce projet en plusieurs lots a connu un retard considérable.
Entre-temps, les familles recensées se sont démultipliées du fait des mariages des plus jeunes qui avaient pris de l’âge. Un réajustement du premier recensement a été effectué en 2013. Le wali a instruit les responsables de l’opération de ne tenir compte que du premier recensement sur la base duquel le programme de relogement a été arrêté.
Pour les cas de démultiplication de certaines familles, la question devra être abordée ultérieurement. Dans la même commune, une visite d’inspection de la station de relevage et de transfert des eaux usées de son chef-lieu a été effectuée. Les travaux sont à 90% de taux de réalisation. Il ne reste que le branchement électrique pour que le système de refoulement soit opérationnel.
On apprend qu’un autre chantier concerne les eaux usées de la commune voisine de Chabat El Laham, dont les eaux usées aboutiront également à la STEP de Témouchent. De la sorte, avec le raccordement des eaux usées de Msaid et Houaoura sur la STEP de Bouzedjar, cela représentera 50% des eaux usées de la wilaya qui seront épurées, soit 14 communes sur les 28 qu’elle compte. Il existe 6 stations de lagunage, 3 STEP en service et une en cours de réalisation. Néanmoins, il y a deux cas jugés plus cruciaux, ceux des 2e et 3e villes en importance, Béni-Saf et Hammam Bou Hadjar. La solution de leur cas ne saurait tarder, semble-t-il, puisqu’une instruction gouvernementale vient de lever le gel sur la réalisation des STEP.
Source: Elwatan 10-10-2017