Afin d’attirer les médecins spécialistes, les services de la DSP de la wilaya de Tébessa usent de tous les moyens. Cela vient d’être une énième fois évoquée, lors d’une séance de travail, regroupant les responsables du secteur, sous l’égide du wali Attallah Moulati. Ainsi, il est prévu une offre de logements de fonction aux praticiens venant exercer à Tébessa, ainsi que la possibilité de l’octroi de logements ruraux aux agents paramédicaux, travaillant dans les zones rurales, généralement peu pourvues en personnel sanitaire. Passant en revue, les programmes de dotations du secteur de la Santé, au cours des années 2018 et 2019, le wali a affirmé que 5 médecins spécialistes, récemment affectés à Tébessa, ont bénéficié de logements de fonction. L’exemple parfait de la volonté des services de la wilaya de répondre, positivement, à cette demande, dans le but de combler le déficit chronique, une condition primordiale souvent exigée par les médecins eux-mêmes, pour l’accomplissement de leur mission.
De même, le wali a insisté sur l’urgence du moment, sur l’achèvement et l’équipement des infrastructures sanitaires, nouvellement construites ou ayant fait l’objet de travaux de réhabilitation, à l’instar de l’hôpital psychiatrique et l’établissement hospitalier «M’Henia Benjedda», ainsi la réouverture de certaines polycliniques encore fermées et le rattrapage du retard, dans la réalisation d’autres polycliniques dans les communes d’Elma, Labiod, Bir El Ater, à Dokane au chef-lieu. D’autre part, le chef de l’Exécutif de la wilaya a annoncé que des efforts sont en cours afin de doter les EPH d’Ouenza et Chéria de scanners, équipement d’imagerie médicale fourni par Sonatrach. Depuis quelques années déjà, la wilaya de Tébessa a bénéficié de programmes de structures sanitaires, sauf que le point noir demeure ce dossier de l’encadrement médical en médecins spécialistes, notamment dans quelques disciplines médicales très demandées: cardiologie, ophtalmo-chirurgie, radiologie, anesthésie réanimation et autres, qui provoquent finalement l’émigration vers d’autres centres, pour des soins spécialisés.
Source : Le quotidien d’oran