Le siège de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement de logement (AADL) de Bouira continue d’être le théâtre de sit-in hebdomadaire de plusieurs dizaines de postulants qui estiment “être lésés” dans le traitement de leur dossier.
En effet, depuis le mois de janvier dernier, ces souscripteurs de l’année 2002 n’ont eu de cesse de se rendre auprès de cette agence dans le but d’être reçu par un responsable, mais en vain. “Chaque mardi, jour de réception, nous venons ici pour nous enquérir de la situation de nos dossiers que nous avons dû réactualiser d’ailleurs au mois de mars 2013, mais à ce jour aucun courrier pour nous inviter à nous acquitter de la première tranche”, affirment-ils.
Par ailleurs, les postulants déplorent le fait de ne jamais trouver aucun responsable pour les recevoir ni les accueillir : “Cela fait près de 6 mois que personne n’est en mesure de nous recevoir ni écouter nos doléances, ce n’est que mardi dernier que le DG régional de l’AADL de Tizi Ouzou est venu à Bouira pour nous entendre en nous promettant une réponse sous 10 jours.”
Il faut dire que depuis 2002, et malgré les promesses du ministère de l’Habitat pour mettre un terme à l’attente des plus de 500 souscripteurs de la wilaya de Bouira, l’espoir s’estompe de jour en jour : “Au début, il y avait plus de 1 500 souscripteurs et après étude des dossiers, nous sommes actuellement à plus de 500 éligibles à ce programme. Toutefois, force est de constater que même avec ce nombre restreint, les autorités n’ont toujours pas daigné répondre à nos doléances. Il faut que le ministre de l’Habitat sache que nous sommes marginalisés par rapport aux autres wilayas où des souscripteurs se sont acquittés de leurs premières tranches et où d’autres sont entrés dans leurs nouveaux appartements.’’
Les protestataires menacent de tenir un sit-in à l’intérieur même de l’agence de Bouira et de ne pas en sortir tant qu’ils n’auront pas reçu les ordres de versement.
Au niveau du siège de l’AADL où nous nous sommes rendus, seul un agent en faction a pu nous recevoir en nous disant qu’aucun responsable n’était présent pour répondre à nos questions.
Source: Liberté