Les occupants de deux bidonvilles situés à la périphérie de la ville de Sidi Bel Abbès ont procédé, ces dernières 48 heures, à la fermeture de plusieurs axes routiers pour exiger la poursuite de l’opération de relogement lancée, début août, dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire.
Il s’agit des habitants du bidonville de la ferme Abdessamed (route de (Zerouala) et des occupants d’habitats précaires éparpillés sur la route d’Oran, non loin du lieudit le Rocher.
Les protestataires, qui ont fait l’objet d’un récent recensement de la part des services de la daïra, réclament la reprise de l’opération de relogement englobant 13 répartis à travers la couronne urbaine de Sidi Bel Abbès.
Les familles concernées par cette opération ont été recensées au niveau de la ferme Abdessamed (250 familles), Lazart (120), la ferme Kheiredine (76), la ferme Si Salah (70) ainsi que dans les caves situées au centre ville (145 familles). «Nous craignons, à l’approche de l’hiver, un retard dans le recasement des familles recensées.
Nous vivons avec cette hantise d’un autre hiver rigoureux dans des conditions inhumaines», explique un des protestataires. Fermés durant plusieurs heures, les axes routiers desservant les localités de Zerouala et de Sidi Brahim (RN13) ont été rouverts sans heurt après le déploiement des services de sécurité.
elwatan du 26 SEPTEMBRE 2020