Le dispositif d’éradication des constructions anarchiques mis en branle, depuis quelque temps, dans l’agglomération de Sidi Bel Abbès, devait, a priori, sonner le glas du phénomène des bidonvilles et dissuader d’éventuelles tentatives de construction de nouvelles habitations illicites.
Cela n’a vraisemblablement pas été le cas puisque la prolifération de baraques que l’on croyait endiguée a, contre toute attente, refait subrepticement son apparition dans divers sites de la cité de la Mekerra. Selon une récente estimation établie dans ce contexte, plus de quarante masures érigées anarchiquement dans l’espoir, pour leurs occupants, de bénéficier d’un salutaire logement social, ont été recensées, çà et là, au cours de ces derniers temps.
Peine perdue pour les habitants de ces abris de fortune car les pouvoirs publics avaient décidé, par anticipation, de mettre résolument le holà sur la prolifération galopante de l’habitat précaire en arrêtant, voilà plusieurs mois déjà, une ultime et non moins définitive liste nominative des familles potentiellement éligibles à l’acquisition d’un logement social. Autrement dit, tous les baraquements érigés postérieurement à ladite décision, seront inévitablement démantelés sans pour autant que leurs occupants soient automatiquement recasés.
Source: Elwatan le 19-09-2016