Alors que le dossier du relogement des habitants de la vieille ville de Constantine a été annoncé clos depuis février 2019, les autorités de la wilaya, devant l’insistance des nombreuses familles recalées, ont rouvert le dossier en annonçant la livraison de 2 300 habitations durant l’année en cours à travers 24 sites répertoriés.
Un grand soulagement pour les habitants de la vieille ville, Aouinet-el-Foul, Ziadia, Emir-Abdelkader et Sidi-Mabrouk inférieur qui n’avaient pas baissé les bras en déposant des recours suite à leur éviction du dernier programme.
Il s’agit notamment des habitants des quartiers de Rahbet-Essouf, les rues Chevalet et de Souika, dont les noms n’ont pas figuré sur la liste des 1 762 logements attribués, ni sur celle des 535 unités du 5 juillet 2018, affirmant pour la plupart avoir déposé des demandes de logements sociaux depuis plus de 20 ans dans certains cas.
On apprend, également, qu’une réunion a été tenue le 4 février dernier au siège de la daïra de Constantine en présence du chef de daïra, du P/APC et des représentants de 24 associations de quartiers de la vieille ville, en plus des représentants des Directions du logement et de la Caisse nationale du logement, de l’OPGI et du directeur du bureau d’études qui a réalisé le recensement en 2011 et 2012. Il a été décidé, en ce qui concerne 426 cas de recensements en 2011, dont les statistiques ont été confirmées à nouveau par le bureau d’études, de les inclure dans le cadre des déportations du programme d’élimination des logements précaires, en plus des 48 cas dont les propriétaires ont obtenu les quittances de logement délivrées par l’OPGI. Quant à ceux qui n’ont pas été recensés dans les années 2011 et 2012, leurs dossiers seront traités en priorité au sein de la commission du service compétent pour étudier les demandes de logements locatifs publics. Leur nombre dépasse les 1700 et seront introduits dans les prochaines listes. Le nombre total des cas réglés selon les chiffres enregistrés dans le procès-verbal de la réunion a atteint 2 363 répartis à travers 24 sites de la vieille ville, dont la plus grande partie vit dans les quartiers de Souika, la Casbah inférieure et Rahbet-Essouf.
Sur un autre registre, les autres programmes de la wilaya accusent un réel retard, certains tardent à se concrétiser depuis 2012, comme c’est le cas du projet des 716 logements participatifs, sur les 1 000 initialement inscrits.
A cet effet, le nouveau wali, lors de sa dernière visite au site, a été ferme en donnant des instructions pour la reprise des travaux.
Ilhem Tir Le soir d’algérie du 17.02.2020