Il y avait foule, hier, devant le cabinet du wali où deux groupes de protestataires se sont donné rendez-vous. D’abord, les souscripteurs aux logements AADL des tranches 2001 et 2002, qui sont revenus à la charge pour solliciter une intervention du chef de l’exécutif pour débloquer leur situation toujours pendante au niveau de l’agence en question, ensuite les propriétaires de locaux de commerce de la rue de Roumanie, dont les occupants des logements ont été transférés en 2010 à Ali Mendjeli, et qui attendent encore le règlement de l’affaire des locaux, promis par l’ex-wali. Selon le président du comité des sages de la rue de Roumanie, il s’agit d’une cinquantaine d’habitants qui possédaient en toute propriété des locaux de commerce, à savoir des cafés, des épiceries, mais également des artisans, des mécaniciens, etc., qui étaient leur gagne-pain. Et d’ajouter, que les concernés sont tous détenteurs de titres de propriété et de registres de commerce en bonne et due forme. «Le 7 avril 2010, l’ancien wali, M. A. Boudiaf, nous a reçus en son bureau et nous a fait la promesse de nous reloger et de trouver une solution à notre problème. Cependant si, depuis, le problème de notre relogement a été réglé, celui des locaux est demeuré pendant jusqu’à maintenant. Et nous sommes là aujourd’hui, pour relancer l’affaire et rappeler le cas de nos commerces», dira notre interlocuteur. Toujours, selon ce dernier, «nous avons été reçus par un représentant du wali actuel, qui nous a fixé un rendez-vous lundi prochain pour lui remettre la liste de tous les concernés avec les registres de commerce».
Quant aux souscripteurs aux logements AADL, pour ce qui les concerne, ils ont d’abord convergé vers le cabinet du wali pour demander encore son intervention afin de trouver une solution à leur cas. En effet, «ayant souscrit il y a plus de 12 ans maintenant à des logements dont la construction est achevée à 100% et cela depuis des mois, affirment les protestataires, nous ne comprenons pas pourquoi l’on ne commence pas à nous convoquer pour le payement desdits appartements. Sachant que les souscripteurs 2001 et 2002 de AADL dans les autres wilayas, à l’instar d’Alger, Oran, de Sétif, d’Annaba ont déjà commencé à s’acquitter des premières tranches des logements et vont bientôt en avoir les clés. Chose que l’on nous refuse à Constantine et c’est pour dénoncer cette hogra’ que nous sommes venus voir le wali et solliciter son aide pour débloquer la situation».
Contacté de nouveau en début d’après-midi, leur représentant nous dira qu’ils ont été reçus au cabinet du wali, qui les a orientés vers le siège de l’AADL à Daksi où le directeur leur a assuré qu’ils seront tous logés en 2014, leur demandant juste un peu de patience encore. Et pour ce faire, il leur a arrangé un rendez-vous pour la semaine prochaine avec le DG à Alger.
Le Quotidien d’Oran