Tout est bien qui finit bien. C’est en ces termes que les habitants de la cité AADL de Haï Sabah ont résumé l’issue par laquelle a débouché leur contestation d’un projet de réalisation d’un marché couvert par les pouvoirs publics au niveau de leur cité. En effet, et suite à leur rencontre avec le chef de daïra de Bir El-Djir, des assurances leur ont été données pour «répondre favorablement à leur demande d’annulation du projet» et de «prévoir au niveau du site concerné un espace de jeu pour les enfants», tel qu’ils l’ont souhaité, nous a confié, hier, un représentant des habitants du quartier. En effet, le projet de réalisation d’un marché couvert au niveau de la cité AADL de Haï Sabah avait suscité la polémique parmi les riverains. Les habitants de deux groupements urbains de ladite cité, à savoir la cité 1.063 logements AADL et la cité 260 logements LSP, constitués en comité, avaient dénoncé le projet des autorités locales qui, selon eux, ne répond à aucun critère objectif à même de le justifier.
A contrario, les diverses demandes exprimées par les riverains pour l’aménagement d’une aire de jeu pour les enfants de la cité, qui fait cruellement défaut, sont toutes restées sans suite. Pourtant, affirme-t-on, les responsables de la commune de Bir El-Djir se sont engagés, à plusieurs reprises, à répondre favorablement à cette demande légitime. «La cité des 1.063 logements AADL date de 2008. Et, à ce jour, les autorités locales n’ont pas trouvé utile d’aménager une aire de jeu au profit des enfants de la cité, contrairement aux cités limitrophes, toutes dotées de ce genre d’espaces. Le déplacement, ces derniers jours, d’agents des services techniques de la wilaya au niveau du site devant abriter le projet avait suscité une levée de boucliers de la part des habitants de la cité qui connaissaient les intensions des pouvoirs publics quant à la vocation qu’on veut donner au terrain qui devait, selon eux, abriter leur aire de jeu. pétition avait circulé parmi les riverains et transmise aux autorités locales et à leur tête le wali d’Oran, M. Abdelghani Zaâlane. «Les habitants de la cité n’ont pas besoin d’un marché de proximité. Les gens ont pris l’habitude de s’approvisionner en fruits et légumes au marché de Haï Sabah ou même de Gambetta. Cela n’a jamais constitué une quelconque préoccupation pour nous. Mais l’absence d’un espace de jeu pour nos enfants avec des équipements comme des toboggans et des balançoires, constitue, en revanche, une préoccupation réelle des habitants», affirme un des représentants du comité du quartier.
Source: le Quotidien d’Oran