Les souscripteurs aux logements LPP affectés à la cité Medaghri de Rouiba s’impatientent. Le chantier n’avance toujours pas et les délais de livraison risquent d’être dépassés.
«Nous ne comprenons rien à cette situation. Malgré les instructions du ministre de l’Habitat qui s’est rendu sur les lieux en août, les entreprises chargées du projet ne font rien pour activer les travaux », explique un des souscripteurs qui a pris attache avec notre rédaction.
Selon lui, la société SAPTA, chargée d’aménager l’oued qui traverse la cité, a carrément déserté les lieux depuis le passage de la délégation ministérielle. «Ce chantier devrait être livré au mois de décembre prochain. Mais à ce rythme, le projet ne le sera pas.
Les souscripteurs devront ainsi dépenser de l’argent et s’endetter pour louer un logement pour une année supplémentaire. Ils se mettront en difficulté financière», déclare notre interlocuteur, qui s’exprime au nom de l’ensemble des souscripteurs.
Ces derniers accusent notamment l’entreprise SAPTA, les services de l’hydraulique de Rouiba et l’ENPI de ne rien faire pour respecter l’engagement pris. «L’ENPI n’a pas respecté la feuille de route tracée pour le programme LPP dans un décret présidentiel publié au Journal officiel n°61 du 18 novembre 2015», précisent les contestataires.
Ce dernier dénonce aussi le non-respect des critères retenus pour la réalisation de ce genre de logements qui doivent être de haut standing. «En plus des malfaçons enregistrées, les logements de Rouiba ne sont pas réalisés avec les mêmes matériaux qui ceux utilisés dans d’autres chantiers», ajoute notre interlocuteur.
Elwatan du 25 sept 2018