Un groupe d’acquéreurs du projet des 130 logements sociaux participatifs à Guelma, qui n’est autre qu’un des nombreux chantiers érigés sur la nouvelle extension du Pos-sud du chef-lieu, se sont constitués, il y a quelques jours, en front homogène pour réclamer la livraison de leur logement.
Des logements qui devaient être achevés de construction au quatrième trimestre de l’année 2013. En effet, des représentants des acquéreurs en question se sont rapprochés, hier, du bureau El Watan, dossier bien ficelé en main, pour dénoncer cette situation «les travaux sont trop lent voir léthargique ! Cela fait trois années que nous attendons. Et nos VSP (vente sur plan) l’attestent. Nous avons payé l’intégralité de notre cote part soit 1,3 millions de dinars sur les 1,8 millions valeur de l’appartement. 5000 000 dinars étant à la charge de l’état» nous déclarent les porte-paroles et d’ajouter : «nous avons tenté et tentons à ce jour de faire valoir nos droits. Nous avons saisie le ministre de l’habitat, le wali de Guelma. Nous souhaitons un règlement à l’amiable de notre situation déjà difficile d’autant que beaucoup d’entres nous logent dans des conditions extrêmement pénible et même un acquéreur est décédé sans voir sont logement. L’article n°03 dudit contrat est clair à ce sujet en cas de non livraison à l’expiration du délai le promoteur doit verser des dédommagements».
Mais encore, nos interlocuteurs évoquent l’article n°06 du VSP et de conclure «nous nous opposons également à verser des sommes additives au delà des 10 % évoqué par l’article n°06, malgré les pressions». Notons enfin, que le Pos-Sud de la ville de Guelma, un méga-chantier qui a débuté en 2007, connait une situation incongrue, puisque beaucoup de projet, réalisés ou en cours de réalisation, restent bloquer pour des VRD non entamées. Un détail et pas des moindres que craignent encore de subir nos interlocuteurs.
Karim Dadci
Source : Elwatan