Le conflit opposant les souscripteurs au programme LPA (logement promotionnel aidé) au promoteur Bâti-GEC n’est pas prêt de livrer tous ses secrets. Pour rappel, à l’origine de ce conflit, le montant fixé par cette entreprise de promotion immobilière est jugé excessif par les souscripteurs. Les textes relatifs à l’organisation et à la gestion du dossier LPA sont clairs. Le montant que le souscripteur doit verser à son promoteur ne doit pas dépasser les 80 millions de centimes, selon une représentante des souscripteurs qui s’est rendue à notre bureau afin de décrier, encore une fois, les tergiversations marquant ce projet. Un détail que ce promoteur semble ignorer, voire négliger, selon elle .D’après notre interlocutrice, les souscripteurs, dont la majorité est composée de fonctionnaires, ne disposent pas de la totalité de la somme exigée par Bâti-GEC, à savoir 84 millions de centimes, qu’ils sont contraints, d’ailleurs, de verser dans les plus brefs délais. Un délai qui ne repose sur aucune logique, dira-t-elle, puisque la loi est également claire, à ce propos. Elle stipule clairement que le souscripteur devait, faute de paiement bien entendu, être destinataire de trois mises en demeure pour voir son contrat résilié par son promoteur. En quête de solutions à un problème, auquel ils ne s’attendaient certainement pas, les souscripteurs, par le biais de notre journal, interpellent le ministre de l’habitat afin de mettre un terme à ce conflit qui n’a, en effet, que trop duré. Tout ce que ce qu’on revendique c’est juste l’application des textes en vigueur, a tenu à dire la représentante. Nous ne voulons surtout pas, poursuit-elle, voir notre rêve, d’avoir un toit comme tout le monde, disparaitre à jamais à cause d’un promoteur qui veut, en quelque sorte, imposer sa loi sur des souscripteurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ils interpellent, à ce propos, le ministre de l’habitat et revendiquent son arbitrage dans une affaire qui n’a que trop duré.
Source: l’Estrepublicain.com du 20/01/2019