Ils dénoncent les retards dans la réalisation de plusieurs projets:
Des dizaines de souscripteurs du programme 1.300 logements promotionnels aidés, à Belgaid, ont observé, hier matin, un rassemblement de protestation, devant le siège de l’OPGI pour dénoncer le grave retard, dans la réalisation de plusieurs projets de ce programme et en particulier 159/154D/121 et 159 unités LPA confiés à des entrepreneurs privés.
Les souscripteurs étaient au comble de l’exaspération. Depuis 2013, date du lancement de ce programme, ils attendent désespérément de voir leurs logements, mais en vain. Ils ont déboursé toutes leurs économies pour s’acquitter du prix de ces logements. Certains ont même versé la totalité du prix du logement estimé à près de 300 millions de cts. « Nous avons tout dépensé pour ces logements, mais sur le terrain les chantiers traînent et à ce rythme ils risquent de ne jamais être livrés. Certains chantiers accusent un taux d’avancement de 10%, alors que d’autres sont à 60%.
Les chantiers en souffrance manquent, terriblement, de moyens matériels et humains», regrettent des souscripteurs en colère. Et de s’interroger «Où sont les services de contrôle et de suivi ?». «Dans un chantier LPA, à Belgaïd, un entrepreneur privé n’a affecté que 2 manœuvres et une brouette pour la réalisation d’une centaine de logements», affirme ce souscripteur en colère.
Les concernés exigent de l’OPGI d’appliquer la réglementation, dans toute sa rigueur, contre les entrepreneurs défaillants. Les souscripteurs se sont ensuite dirigés vers le siège de la wilaya pour tenir un 2ème sit-in et exiger une intervention prompte du chef de l’Exécutif . Sur les lieux, ils ont été accueillis avec un impressionnant dispositif de sécurité (brigades anti-émeutes, BRI). Une délégation des souscripteurs a été, toutefois, reçue à la wilaya pour déposer une plate-forme de revendications. Les souscripteurs réclament, essentiellement, l’ouverture d’une enquête urgente sur la gestion des chantiers LPA, à Belgaïd, l’installation d’une commission mixte (OPGI, Wilaya, Justice, services de Sécurité) pour mettre la lumière sur les graves dépassements dans la réalisation des logements, la résiliation des contrats avec les entrepreneurs défaillants et enfin l’avancement d’un délai précis pour la livraison de tous les logements en souffrance.
Source : Le quotidien d’oran