Les habitants de la cité 2500 Logements et 2700 AADL à Aïn El Beïda viennent de monter, encore une fois, au créneau. Ces habitants dénoncent la non-ouverture des établissements scolaires, le problème de transport et celui de la non-ouverture du deuxième accès à leurs cités.
Pour exprimer leur colère, les parents et leurs enfants ont organisé, hier matin, un sit-in à l’entrée de leurs cités. Dans leurs revendications, les occupants des sites 01, 03 et 04 demandent l’ouverture du tronçon de route (juste entre le cimetière de Aïn El Beïda et la caserne militaire), encore fermé, avant le début de l’année scolaire, sa réhabilitation, la réception de deux écoles primaires et l’affectation d’un personnel, mais aussi leur raccordement au gaz et à l’électricité. Ils demandent aussi l’accélération des travaux de réalisation des autres écoles, des deux établissements d’enseignement moyen et du lycée.
Ils insistent sur l’ouverture d’un poste de police, l’affectation d’une ligne de transport desservant la cité 2700, le changement de l’itinéraire de la ligne 16 et le renforcement des lignes par de nouveaux bus. Selon Mohamed Keddar, président du comité de quartier, «ces problèmes ont été soulevés lors de notre dernier sit-in du mois de mai, mais rien n’a été fait à ce jour». Le problème du manque de transport a été aussi maintes fois soulevé par les habitants de la cité 2500 AADL.
Les habitants dénoncent aussi l’inexistence de commerces dits de base. Décidément, le calvaire des résidants de ces deux cités AADL ne semble pas connaître le bout du tunnel. Ces habitants se plaignent d’un cadre de vie obsolète. Une cité cernée par tous les problèmes et que le manque de commodités a transformée en une simple cité-dortoir sans âme et sans joie de vivre.
Source El Watan 02 SEPTEMBRE 2018