Situé à la sortie est de Bordj Bou-Arréridj, le plan d’occupation de sol numéro 7, qui se trouve entre la route d’El-Annasser et celle de Sétif, devait représenter l’avenir de la ville, avec ses hôtels, ses restaurants et ses piscines, en plus de ses logements hauts standing.
Ce plan a été arrêté dans le cadre de l’amélioration des sorties de la ville qui sont les véritables vitrines de cette dernière. Bordj Bou Arreridj capitale de l’électronique entretient l’image d’une ville moderne dans l’imaginaire de ses visiteurs qui s’attendent à des rues larges, des immeubles imposants et des services à la pointe de la technologie. A les croire, les show-rooms sont dans tous les coins et la propreté règne. Mais dès qu’ils s’approchent, cette image idyllique disparait. Non seulement des tas de gravats les accueillent. Mais même les constructions qui se présentent à leurs yeux péchent par un manque d’harmonie. C’est vrai qu’un effort a été effectué pour aménager toutes les routes des sorties en double voie, malheureusement la maîtrise de l’urbanisme n’a pas suivie.
Le POS 7 qui était vide offrait une possibilité dans ce domaine d’autant que la sortie est qui mène vers l’autoroute contenait beaucoup de projets entretenant l’image d’une ville moderne et prospère. Sur la route de Sétif, se trouve notamment l’hypermarché Carrefour qui est situé en prolongement du stade du 20 aout 55. Sur celle d’El Annasser, il y a la future gare routière, la bibliothèque principale, la Maison de l’artisanat et le Centre national des technologies le plus propres.
Si l’on rappelle l’existence en haut de la zone de la forêt de Boumergued qui a bénéficié d’une opération d’aménagement pour la transformer en lieu de repos, de loisirs et d’oxygénation pour les randonneurs, on peut dire que l’est de la ville devra constituer un cadre idéal d’habitation et de commerce.
Le marché de bétail en face de la bibliothèque
Justement une frange de la population qui veut profiter des commodités qu’elle ne trouve pas dans le social ou le participatif qui ne sont pas ouverts pour elle à cause de la question des revenus s’oriente vers le promotionnel.
Ce type de logement n’est pas très présent dans la ville qui s’est développée surtout grâce aux deux premières formules ainsi qu’à l’auto-construction. D’ailleurs il y a plus de maisons que de bâtiments dans la ville de Bordj Bou Arreridj dont l’extension a été réalisée sous forme de lotissements. Le plan d’occupation du sol numéro 7 avec toutes ses promotions devait devenir une ville dans la ville dédiée à cette formule. Mais sur le terrain qui était une prairie, les opérations n’ont pas connues l’évolution voulue par les responsables locaux. A part quelques programmes, privés il faut le rappeler, la plupart des logements tardent à offrir le visage qui devait attirer les visiteurs.
Une promotion comme celle d’Ennada n’a même pas été lancée. La piscine qui devait être réalisée dans l’enceinte pour augmenter les capacités de la ville dans ce domaine est dans la même situation.
Les deux hôtels qui sont situés dans le même espace sont encore en construction. La médiathèque, le centre de loisirs pour jeunes et l’école paramédicale voient à peine le jour. Autant dire que le chantier n’est pas prêt d’être terminé.
Ce qui a poussé le wali de Bordj Bou Arreridj, Salah Affani qui a rappelé à maintes reprises son souci de l’amélioration de l’environnement dans la wilaya, à se déplacer sur les lieux.
Le premier responsable de la wilaya qui a écouté les explications des promoteurs qui tournent autour des problèmes techniques et administratifs a ordonné aux responsables des services concernés de se réunir avec eux pour les étudier et trouver des solutions rapidement.
Le site qui doit offrir les services dont la wilaya à besoin, permet d’améliorer l’image véhiculée aux investisseurs que nous voulons encourager pour venir a déclaré le wali de Bordj Bou Arreridj qui a insisté sur la nécessité d’augmenter les capacités d’accueil de touristes pas seulement nationaux.
Ce problème de non respect des délais a fait de Bordj Bou Arreridj une ville à double visage comme le montre l’existence non loin de là, du marché à bétail. Comme si la ville qui compte une université sur la même route n’arrive pas à sortir de son statut de cité à vocation agricole. Les contraintes urbanistiques dont elle souffre ne sont finalement que la manifestation de sa recherche continue d’une âme moderne qui combat les vestiges d’un passé rural.
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Agriculture
Accélération de la vaccination du cheptel bovin
La wilaya de Bordj Bou Arreridj qui compte 876 éleveurs de vaches est marquée ces jours-ci par l’accélération de la campagne de vaccination du cheptel pour éviter qu’il soit touché par les différents malades comme la fièvre aphteuse et la brucellose qui n’ont pas manqué d’influer négativement par le passé aussi bien sur sa reproduction que sur le lait qu’il donne. Cette situation a même provoqué une crainte auprès des consommateurs qui ont diminué leurs achats de lait de vache. Les services vétérinaires qui dépendent de la direction des services agricoles multiplient leurs sorties pour ouvrir tout le cheptel avant le délai imparti par les autorités sanitaires à savoir la fin mars.
Rappelons que la wilaya de Bordj Bou Arreridj qui est l’une des premières au niveau national pour la production de lait a réalisé un chiffre record de 9 millions 144.176 litres de lait en 2017. Son cheptel est de 4.914 vaches laitières.
Ces capacités qui rappellent la vocation première de la wilaya qui est l’agriculture encouragent beaucoup d’investisseurs à se lancer dans l’agro-alimentaire. Cette branche est la troisième en termes du nombre d’entreprises après les matériaux et l’électronique qui a donné un statut de pole national à la wilaya. Une zone industrielle celle de Ras El Oued qui est connu pour son élevage aussi bien que pour ses terres fertiles a été dédiée à cette branche.
Ce qui devra faciliter la coopération entre les deux parties. Les agriculteurs dont les éleveurs trouveront un marché pour écouler leurs produits. Les industriels comme les propriétaires de laiterie auront une matière première proche.
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Ouled Sidi Brahim
Une nouvelle polyclinique
Les habitants d’Ouled Sidi Brahim réclament la réalisation d’une polyclinique dans leur commune. Ces habitants qui se plaignent du manque de structure de santé dans la localité rappellent l’éloignement de cette dernière. Elle est située en effet à 70 kilomètres à l’ouest de Bordj Bou Arreridj. Elle ne compte qu’une salle de soins qui n’offre que de maigres services. Pour les consultations spécialisées et surtout pour les urgences, les malades doivent se rendre dans les communes voisines de Mansourah et El Mehir parfois même dans la wilaya de Bouira. Ce qui se traduit par une perte de temps utile dans ce genre de cas et des difficultés de transport qu’ils ne peuvent supporter tous les jours. Certains malades succombent avant d’arriver dans les structures hospitalières.
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El-Anasser
Un stade de proximité pour les jeunes
Les services de la commune d’El Achir qui se trouve à 12 kilomètres à l’ouest de Bordj Bou Arreridj ont inscrit un projet pour la réalisation d’un stade de proximité. Ce stade qui devra être couvert de gazon synthétique devra être implanté à la cité du 5 juillet située au centre de la commune.
La réalisation du projet devra être engagée prochainement selon les mêmes services qui assurent que la dotation budgétaire pour le financer est disponible.
Cette inscription a été appréciée par les jeunes d’El Achir qui se sont plaignent souvent du manque de ce genre de structures. L’emplacement qui leur permet de l’utiliser de jour comme de nuit a été également salué par les membres de cette catégorie.
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Gaz
Raccordement de 175 foyers à Djaâfra
Au total 175 foyers situés dans des localités dépendant de la commune de Djaâfra au nord de la wilaya de Bordj Bouarréridj ont été raccordés jeudi au réseau de gaz naturel au grand bonheur des familles bénéficiaires. L’opération qui a eu lieu en présence du wali, Salah Afani, a concerné 175 foyers situés dans les villages de Boufenzar et Tourmit, relevant de la commune de Djaâfra, pour un investissement public dépassant les 40 millions de dinars, selon les explications fournies sur place.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des programmes de développement dans leur volet portant raccordement des différentes régions de la wilaya au réseau de gaz naturel, a souligné le chef de l’exécutif local qui a mis en avant les efforts considérables déployés par l’Etat pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens.
Inscrite dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, cette opération sera d’un impact certain et permettra de mettre un terme aux souffrances des habitants de ces régions montagneuses au relief difficile, contraints de se procurer des bonbonnes de gaz.
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Formation professionnelle
Engouement pour les énergies renouvelables
Un engouement «remarquable» des jeunes de la wilaya de Bordj Bou Arreridj pour les spécialités des énergies renouvelables a été enregistré lors de rentrée de la formation professionnelle (session février-2018), a indiqué le directeur par intérim du secteur, Sofiane Azrouh.
Ce responsable a fait savoir que 7.255 places pédagogiques, toutes filières et modes confondues, sont offertes au titre de cette session soulignant l’engouement des nouveaux inscrits pour les spécialités nouvellement introduites telles que l’installation et l’entretien des panneaux photovoltaïques, l’évacuation des eaux pluviales ou encore de certains métiers de l’import-export .
L’offre de formation pour la rentrée de février est répartie sur 20 modes, avec notamment 1414 places pédagogiques proposées en mode résidentiel et 2.465 autres en apprentissage, alors que le secteur s’attend à ce que ce dernier mode atteigne les 5000 places d’ici à la clôture des inscriptions, prévue pour la fin du mos d’avril, selon la même source.
Donnant le coup d’envoi officiel de la rentrée professionnelle, le wali de Bordj Bou Arreridj, Salah El-Afani, a appelé à la création d’une cellule spécialisée associant tous les opérateurs du secteur économique pour proposer une carte de formation en adéquation avec les spécificités de chaque région et les besoins du marché de l’emploi. Il est à noter que la wilaya de Bordj Bou Arreridj est forte de 17 centres de formation et d’apprentissage professionnels, de deux instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle et de dix écoles de formation agréées.
source:elmoudjahid