Les zones d’ombre de la wilaya Mostaganem attendent toujours des solutions à leurs développements. Une situation qui a affligé leurs existences au quotidien et qui poussé lusieurs habitants à réclamer et soulever des doléances, accompagnées parfois de manifestations, pour attirer l’attention des autorités locales.
Certains douars relevant de la commune d’Ain Nouissy souffrent de marginalisation en matière de développement local, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en eau potable, à l’image du douar « Amaria », dont les habitants se plaignent d’une soif qui s’est intensifiée pendant la période actuelle, caractérisée par de fortes chaleurs où car les robinets sont à sec depuis pendant plusieurs mois. Non loin de ce douar, il existe d’autres zones d’ombre relevant de la commune de Fornaka, où l’état défectueux des routes, ainsi que des coupures fréquentes d’électricité qui se poursuivent tout au long de l’année, sont dénoncées. Cette situation insupportable a poussé les habitants à se plaindre fréquemment sans aboutir à des solutions adéquates. Ils se sont également plaints des opérations lancées par les services de la commune, notamment la réalisation d’une fosse de collecte des eaux usées et l’installation de 8 poteaux de l’éclairage public sur une route au milieu du douar « Yahoui » pour une population de 2000 âmes, occupant plus de 200 habitations, tandis que les voies, se trouvant à l’intérieur de cette localité, sont plongées dans l’obscurité. Les habitants de cette contrée attendent impatiemment la réalisation d’une route secondaire d’une longueur de 500 mètres, pour relier 5 habitations, alors que 50% des voies ne sont ni bitumées, ni éclairées. Les douars relevant de la commune de Hassi Mameche ne sont pas épargnés par l’absence de développement et de marginalisation, à l’exemple de celui de « Maizia » où l’éclairage public est absent, vu qu’il sombre dans l’ obscurité totale durant la nuit, s’ajoutent à cela des problèmes de développement local dont souffrent le reste des localités de cette commune , telles que « Bekhaitia , Araibia et Bourahla » qui se plaignent de la dégradation des routes, de l’absence d’eau potable et de prise en charge sanitaire. La même situation est constatée au niveau des douars , relevant de la daïra de Bouguirat et ses 4 communes (Bouguirat, Safsaf, Souaflia et Sirat), souffrant du manque d’ électricité, é6clairage public et l’absence des voies et des routes desservant leur village en plus de la pénurie en approvisionnement d’eau potable. De leur coté, les habitants du douar « Cheraifia » en plus des localités de la commune de Khadra, daïra de Achaàcha ont demandé l’installation d’un réservoir d’eau. Notons que les autorités locales ont réservé une enveloppe financière de 574 milliards de centimes pour réaliser des opérations de développement local dans 520 zones d’ombre, déployées à travers la wilaya. En ce sens, 1816 points noirs ont été recensés souffrant de nombreuses lacunes, à travers 590 douars, soit un taux de 54% de la population globale de la wilaya. Il a été procédé à l’enregistrement de 256 opérations de développement sur 288 projets programmés pour cette année, dont 88 projets ont été achevés et 75 autres sont en cours de réalisation, en plus de 126 projets dont les travaux seront lancés prochainement dès que possible.
Gana Yacine Reflexion
Samedi 15 Août 2020 – 16:35