Les intervenants se sont intéressés aux modalités d’accès au logement, aux prix et au mode de paiement.
Organisée par le consulat général d’Algérie à Marseille en collaboration avec l’établissement Dar Dzaïr, la journée d’explication des mesures prises par l’État afin de faciliter aux membres de la communauté l’accès aux programmes de promotion immobilière publique, hors social, en Algérie, au microcrédit Ansej et au dispositif de soutien à l’investissement a eu lieu, dimanche, en présence d’un public des grands jours. Ils étaient, en effet, nombreux, femmes et hommes de tous âges, à avoir fait le déplacement ce jour-là, depuis les communes les plus reculées de la circonscription, pour écouter ce qu’avait à leur dire, à ce propos, leur consul général, Rouibah Boudjemaâ, et lui seul, puisque les représentants de l’Ansej, de l’Enpi et de la Bea, qui devaient animer cette rencontre, étaient absents, empêchés, semble-t-il, par d’autres obligations.
Une défection de dernière minute à laquelle a dû pallier dans la précipitation le diplomate, en se chargeant lui-même d’expliquer, et dans les détails, les textes relatifs auxdites mesures de facilitation, aidé, heureusement en cela, par Rafik Belhadj Amara, délégué de la région Sud France de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), invité ès qualités à cette assemblée. Bien que n’étant pas directement concerné par l’ordre du jour de cette réunion, ce dernier a su convaincre l’auditoire par sa parfaite connaissance du programme économique en faveur des Algériens de l’étranger, tel qu’annoncé par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en décembre dernier, et mis en vigueur cette année, doit-on le rappeler. En sa qualité d’initiateur de cette journée, Rouibah Boudjemaâ a, pour sa part, su mener les débats en répondant, parfois par des approximations, mais toujours patiemment, à chacune des nombreuses questions qui lui ont été posées par ses administrés. On notera que les jeunes de l’émigration ont été très peu nombreux à répondre à l’invitation du consulat et de Dar Dzaïr, ce qui a fait que le programme Ansej n’a été que furtivement abordé par la salle. Les intervenants se sont, par contre, plus intéressés aux modalités d’accès au logement promotionnel et il a été notamment question des prix et du mode de paiement qui allaient être appliqués par l’État algérien à ce produit, dès le lancement effectif de cette opération. S’il a été catégorique pour dire clairement et sans ambiguïté que l’Enpi, et elle seule, sera chargée du quota de logements destinés aux ressortissants algériens de l’étranger et que le mode de paiement devra obligatoirement se faire par le biais d’un établissement bancaire étatique, en l’occurrence le Crédit populaire algérien (CPA), le diplomate n’a pas été en mesure de donner la moindre estimation du prix qui a été fixé pour ce type de logement. Il a, toutefois, promis à l’assistance que toutes les informations utiles leur seront communiquées très bientôt, à l’occasion d’une prochaine rencontre du même genre, dans les semaines à venir. À noter qu’une dizaine d’opérateurs économiques activant en Algérie, pour la plupart des promoteurs immobiliers, ont assisté à cette journée d’explication, à l’invitation de l’établissement privé Dar Dzaïr. Établissement qui a ouvert ses portes en plein centre de la ville phocéenne, en novembre 2017, dans la perspective de promouvoir la destination Algérie dans les domaines touristique et économique.
source:Liberté