Certains projets de logements traînent depuis près de cinq ans. C’est le cas des 1 000 logements AADL et celui des 860 unités sociaux-locatifs localisés au POS 9, à Marachou, sur les hauteurs de la ville de Mila.
Lancés en décembre 2015, pour un délai de 32 mois, les deux projets ne sont toujours pas achevés. Tout récemment, le chef de l’entreprise chargée de la réalisation de ces ensembles immobiliers s’est engagé devant le wali, qui effectuait une sortie d’inspection sur le site, de remettre 712 unités habitations, toutes formules confondues, avant la fin de l’année.
En clair, l’entreprise de construction devra remettre 400 appartements AADL et 312 sociaux-locatifs avant le mois de décembre prochain. Déplorable si l’on sait que les 712 logements promis ne représentent qu’un peu plus de 38% d’un projet qui devait être remis dans sa totalité en août 2018. Selon l’entrepreneur, de nombreux aléas justifient ce retard. En plus des conditions climatiques, il a évoqué les contraintes liées à la qualité du sol de la région, ainsi que l’existence de réseaux divers au niveau des assiettes foncières dégagées aux deux projets, comme deux conduites d’eau potable de 700 et 400 mm et une ligne électrique de moyenne tension. Il y a lieu de signaler que tous ces écueils ont été aplanis avant la fin de l’année 2017, sans que cela booste la cadence de réalisation.
Le chef de l’exécutif qui menace de sévir a appelé le détenteur des projets de Marachou à renforcer ses chantiers en moyens humains et matériels afin de remettre ce programme dans les meilleurs délais.
Kamel Bouabdellah Le soir d’algérie