En application des dernières directives du wali d’Oran, concernant le squat des espaces publics, notamment sur les plages de la wilaya, une nouvelle opération de démolition de constructions illicites a été effectuée, dans la daïra d’Ain El-Turck, indique un communiqué de la cellule de communication de la wilaya. En effet, et selon la même source les services concernés ont procédé à la démolition d’une dizaine de constructions érigées, illicitement, au site dit Ain Khedidja’ et sur la plage Les Corales, dans les communes de Mers El Kebir et Bousfer. Il y a quelque 2 mois, le wali d’Oran, Abdelkader Djellaloui a sommé, en marge de la distribution, à Oran, de plus de 4.000 logements, toutes formules confondues, les présidents d’APC et les chefs de daïras côtières de procéder à la démolition des constructions et autres extensions illicites, qui ont été érigées sur les plages. Le chef de l’Exécutif a affirmé qu’il n’hésitera pas à sanctionner, tout responsable qui permet à des individus de transformer les plages en bidonvilles. Promue à contribuer à l’essor du Tourisme qui bat de l’aile depuis des années, la zone d’extension touristique de Cap Falcon est lamentablement, touchée de plein fouet, par le phénomène de la bidonvilisation et ce, avec l’installation de plusieurs regroupements de masures hideuses, qui enlaidissent ses paysages.
En effet, pratiquement toute la façade maritime jalonnant le village de Cap Falcon et la localité de La Madrague est envahie par des constructions illicites, qui constituent, désormais, un immense douar. Il importe de signaler dans ce volet, également, le même lamentable phénomène, répertorié dans les prestigieuses localités de Paradis-plage et de Claire fontaine, qui sont considérablement loin de refléter l’image du nom pour lequel elles ont été baptisées. La façade maritime de ces deux localités agresse le regard du plus imperturbable avec les baraques érigées en parpaing et de la tôle ondulée, constituant un immense bidonville, qui ont entamé insidieusement le grignotement du sable.
Source : Le quotidien d’oran du 02.07.2020