Des souscripteurs ont alerté dans une lettre adressée au président de la République de leur, «grand désarroi quant à l’énorme retard de réalisation et de livraison du projet des 381 logements sociaux participatifs à Bordj El Bahri, wilaya d’Alger, confié à la SPA Batigec Immobiliere, lequel est sous garantie du Fonds de garantie et de caution mutuelle depuis le 6 novembre 2013».
Dans leur missive, ils indiquent que le non-achèvement et remise de leurs logements «a eu pour effet d’accentuer notre situation sociale difficile, d’autant plus que la plupart d’entres nous sont des locataires appelés à faire face à davantage de charges financières».
«Monsieur le Président, sachez aussi que la majorité des souscripteurs se sont acquittés de deux échéances de paiement et beaucoup d’entre eux se sont acquittés de la totalité, ajouté à cela la participation de la Caisse nationale du logement ( CNL) ainsi que la participation du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS), versés au promoteur Batigec Immobilière», précise la même source.
Des souscripteurs du projet 381 logements sociaux participatifs de Bordj El Bahri informent aussi «que la date convenue pour le démarrage des travaux est le 21/03/2013 alors que les travaux ont été lancés effectivement en date du 30 septembre 2015 et que sa livraison était prévue pour un délai de 24 mois, mais malheureusement le chantier a pris beaucoup de retard et il est à présent à l’arrêt total».
La même source indique avoir «saisi à maintes reprises les responsables de la société Batigec Immobiliere, les responsables du groupe Condor ainsi que les responsables de la Direction du logement de la wilaya d’Alger, qui nous ont tous dupés avec des promesses de relancer les travaux, malheureusement jusqu’à aujourd’hui rien n’a été fait et le projet est hélas toujours à l’arrêt». Les auteurs de la lettre indiquent qu’ils ont mis toutes leurs économies et tous leurs espoirs pour qu’un jour leurs logements soient réalisés et livrés. Malheureusement, ajoutent-ils, leurs appels n’ont pas trouvé d’écho à leurs multiples doléances auprès des parties concernées.
C’est la raison pour laquelle, poursuivent-ils, ils souhaitent l’intervention du président de la République «auprès de ces responsables en vue de faire relancer les travaux de notre projet».
Signalons que plusieurs projets de formule «LSP» dans la capitale connaissent la même situation de retard dans les travaux, faisant entrer les souscripteurs dans une longue et interminable expectative. Ces derniers, qui sont pour la plupart issus de la classe moyenne, doivent continuellement s’acquitter des charges locatives. Ces charges ont érodé leur pouvoir d’achat et les ont plongés dans la précarité.