Les citoyens concernés par la dernière liste des bénéficiaires de logements sociaux demandent que son affichage ait lieu comme annoncé, à savoir au mois de mars prochain, laissant clairement entendre qu’ils sont contre le report de cet affichage qui a été fixé par la suite après l’élection présidentielle. Les bénéficiaires des décisions des pré-affectation ont trop attendu et s’intéressent à tous les développements concernant ce dossier, disent-ils.
C’est ce qu’indique plus explicitement le président de l’association de la cité Fadila Saadane dans une lettre adressée au wali de Constantine, A. Saidoune, dont nous détenons une copie. «Je vous demande, écrit-il, de procéder à l’affichage de la dernière listes des bénéficiaires de logements sociaux durant le mois de mars 2019 et non après l’élection présidentielle du mois d’avril de la même année, comme annoncé au cours de la réunion du 18 février dernier». L’auteur de la lettre fait état de ses craintes que la conjoncture particulière de ce rendez-vous politique crucial ne soit l’occasion qui sera exploitée pour cause de cet ajournement, pour semer le doute et la zizanie dans les rangs des bénéficiaires. Le dossier du logement social a trop souvent été utilisé pour créer l’anarchie et le désespoir parmi les citoyens concernés, selon notre humble lecture de la situation», est-il encore noté.
En effet, il est à rappeler que ce dossier de par son caractère très sensible a pratiquement et de tout temps fait l’objet de rumeurs et de manœuvres de la part de gens mal intentionnés, dont l’objectif est d’atteindre le moral des demandeurs de logement et ébranler leur confiance en ce dossier. Et c’est ainsi que d’innombrables sit-in des détenteurs des fameuses pré-affectations ont été organisés ces dernières années devant la daïra et devant le cabinet du wali pour demander dans la plupart des cas de simples explications officielles sur des dates ou procédures décidées en la matière et dont le but visé est de les rassurer et surtout de démentir les rumeurs qui les ont fait monter au créneau.
Source: le Quotidien d’Oran du 27/02/2019