Depuis 4 mois, des brigades impliquant des employés de l’OPGI avec la collaboration de la Sonelgaz et de la Seor, sont à pied d’œuvre pour effectuer des contrôles sur les cas de sous-locations de logements sociaux. L’annonce en avait été faite par le directeur de l’OPGI lors d’un point de presse donné la semaine dernière, évoquant cette situation de sous-location ou de non-occupation de logements sociaux attribués dans le cadre des opérations de relogement : “Nous avons installé ces brigades pour recenser les logements livrés non exploités ou en sous-location et prendre alors toutes les dispositions pour récupérer les logements, nous sommes en contact avec la Sonelgaz et la Seor pour voir les mouvements qu’il y a avec les consommations.” Ces situations de sous-location ou de non-occupation des logements livrés peuvent laisser entrevoir des cas de fraude ayant permis l’attribution d’un logement à une personne qui n’était peut-être pas vraiment dans le besoin. Le directeur de l’OPGI reconnaîtra la difficulté de la démarche en disant que parfois la sous-location est justifiée par des contraintes familiales : “Si un bénéficiaire me dit qu’il héberge un parent c’est difficile de mesurer la situation”, a indiqué l’orateur. Pourtant le fichier national des demandeurs de logement devrait parer à ce genre de situations et de possible fausses déclarations. Dans ce contexte et sans donner plus de détails, l’on nous dira encore que 16 affaires de fraude ou plus précisément de faux et usage de faux dans des documents pour occupation de logements ont été transmises à la justice. À noter qu’en matière de besoin de logement, les autorités locales devront faire face à un autre phénomène que celui des caves occupées, c’est celui des constructions sur les terrasses des immeubles y compris en plein centre-ville.
Source: Liberté du 19/02/2019