Les 85 logements de type LPP édifiés dans la localité de Ferdoua, à Mila, au profit des cadres des différents secteurs, illustrent fort bien l’esprit mercantile des entreprises de réalisation et le laxisme des pouvoirs publics chargés du suivi des chantiers immobiliers.
Édifiées en R+2, sur des terres agricoles d’une EAC, ces unités d’habitation en phase de finition accusent une multitude de tares. Une source indique, en effet, que des plates-formes se sont affaissées avant même la réception du projet, alors que de nombreuses poutres ne sont pas d’aplomb. Ces anomalies mises à nu, mais trop tard, par les services du suivi ont suscité l’ouverture d’une enquête judiciaire pour situer les responsabilités. Notre source affirme qu’un dossier détaillé, appuyé par des photos prises sur le site, est actuellement sur le bureau du procureur de la République près le tribunal de Mila.
Notre informateur souligne que «l’entreprise de réalisation aurait, par mercantilisme, lésiné sur les matériaux de construction (ciment, fer à construire), en violation des dispositions du cahier des charges.» Signalons que ces habitations sont érigées au milieu de champs de céréales et de vergers au grand dam de l’EAC de Ferdoua, propriétaire de cette terre, qui s’est vu déposséder d’une partie de ses biens fonciers.
source:elwatan