Les futurs résidents des 16 logements «LSP» programme «OPGI»,de Aïn Beida(25 km à l’est du chef-lieu de wilaya) localisés au niveau du site n°1 de la ville, sollicitent vivement l’intervention du chef de l’exécutif pour mettre fin à leur calvaire. Ces derniers déplorent non seulement l’attente de leurs logements, qui a trop duré, mais ils sont contraints, selon eux, par le promoteur d’accepter le nouveau prix du logement. Ce dernier qui était, selon les souscripteurs, fixé à 175 millions de centimes ,est passé à 285 millions. Pourtant, le projet «LSP» en question a été lancé sur un ancien site appartenant à l’ex-Sonatiba» dont le bâti a été récupéré par l’OPGI, ajoutent les citoyens acquéreurs. Ces derniers font part plutôt d’un accord préalable avec le promoteur sur le premier prix. D’où leur étonnement devant le revirement de ce dernier, et considèrent cette décision comme une véritable arnaque.Tout en réfutant le nouveau prix, les souscripteurs dénoncent également le retard dans la livraison ainsi que la qualité des travaux. Cette situation de révision et augmentation du coût du logement n’est pas la première du genre dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi, où les promoteurs n’hésitent pas unilatéralement à forcer l’acquéreur à payer des sommes d’argent en sus du prix arrêté dans les contrats. Des sources concordantes font part d’une majorité de promoteurs ayant procédé à des augmentations injustifiées dépassant les 200 000 DA ne figurant pas dans les clause du contrat signé avec le promoteur ,d’où la présomption d’une arnaque dénoncée par les acquéreurs . Ces derniers, faute de cadre légal pour les réclamations (association) d’une part et la situation de crise du logement vécue, d’autre part, n’hésitent pas à céder devant des promoteurs exploitant la situation précaire de leurs clients au su et au vu de tout le monde. De ce fait, tout le monde est devenu promoteur sans avoir le strict minimum de conditions nécessaires à l’exercice de la profession de bâtisseur. C’est plutot la course contre la montre pour la ramassage du fric . Pour preuve, toute une nouvelle ville (Makomadés ) a été érigée au sud d’Oum El-Bouaghi sans aucun charme ni esthétique, avec des plans n’ayant aucun attrait comme c’est le cas d’ailleurs dans d’autres régions (Sétif, Constantine, Annaba…), alors que le dernier des citoyens acquéreur d’un logement «LSP» a versé rubis sur l’ongle plus de 200.000 Da.
Source : Lecourier