Le désistement vers un membre de la famille leur est proscrit.
Heureux d’avoir reçu sa convocation pour payer la première tranche de son logement Aadl, un souscripteur de 2001 a été frappé par une exigence pour le moins surprenante: Celle-ci dit que «les citoyens nés avant l’année 1946 doivent payer la totalité du logement à la remise des clés, soit 2 millions de dinars!» Cette nouvelle exigence de l’Aadl à cette catégorie de citoyens, dont la plupart sont devenus depuis des retraités, pose moult questions.
La première question toute légitime, est «d’où et comment ces retraités vont-ils» trouver deux millions de dinars? ´´ Renseignements pris, on a indiqué au souscripteur cité qu’ «il s’agit d’une mesure préventive. Sachant que le risque de mortalité est élevé chez cette catégorie, en faisant payer la totalité de la somme dès la remise des clés, l’Aadl aura récupéré son argent (sic).» Ces messieurs ont-ils oublié que la garantie du remboursement de l’Aadl est assurée en cas de décès du propriétaire, soit par l’épouse, soit par les enfants adultes. Et que fera alors l’Aadl si un souscripteur né après 1946 décède? Et ce cas arrive souvent. Ainsi, ce souscripteur né en 1946 et inscrit en 2001 n’est convoqué que…13 ans après, soit au moment où il est devenu retraité. On exige de lui qu’il paie la totalité alors qu’il jouissait d’une échéance de 25 ans. Ceux qui sont nés à partir du 1er janvier 1948 ne sont pas concernés alors que ceux nés en décembre 1947,soit même une journée avant 1948 ou quelques heures ou même quelques minutes avant cette date butoir, c’est-à-dire le 31/12/47, doivent payer «Cash»! Insensé s’exclament ces malheureux souscripteurs: Une différence difficile à accepter. Contacté par nos soins, un autre souscripteur, père d’enfants adultes et qui se trouve dans la même galère, se plaint qu’il soit contraint de payer la deuxième tranche au comptant. Il a bien signé un contrat en 2001, lors de son inscription dans lequel il est stipulé qu’il doit régler la totalité de son logement avant l’âge de 70 ans. Oui, mais savait-il que l’Aadl n’allait le convoquer que plus d’une décennie plus tard, au moment où il venait de clore ses 70 années?
Une autre dame de 69 ans, ancienne moudjahida de son état, subit le même diktat. Après avoir versé, il y a trois mois 270.000 DA représentant la première tranche, il lui a été exigé qu’elle s’acquitte de la totalité du coût du logement avant son 70ème anniversaire.
Croyant trouver la solution idoine en proposant qu’elle se désiste au profit de son fils quant à l’acquisition du logement, «Niet» lui a-t-on rétorquée, en soulignant que le désistement ne peut se faire qu’au profit de l’Aadl! Cette dame suggère que les 13 années d’attente soit reconverties et prises en considération par l’Aadl dans l’échéancier.
Source: l’Expression