A travers le territoire national, nos quartiers se trouvent dans un état critique en raison du manque d’entretien…
Les administrateurs des biens immobiliers sont des acteurs incontournables dans les gestions des cités. En Algérie, il semble qu’ils n’occupent pas une «place valorisée». Ils ne jouent pas le rôle de gérants qui s’occupent des soucis des résidents du quartier. Le secteur de l’immobilier souffre de moult problèmes, y compris l’absence de «gestionnaires de cités», qui constitue, un véritable obstacle pour l’entretien et la modernisation des cités! Les soucis du secteur ont été abordés, avant hier, à Alger, par le comité préparatoire de l’assemblée générale constitutive de l’Organisation nationale des administrateurs des biens immobiliers. Le constat est fait. Le coordonnateur général de ce comité préparatoire de l’Assemblée générale, Bouzid Mekfouldji, a appelé à «la nécessité de promouvoir la profession d’administrateur des biens immobiliers et de développer pour améliorer la gestion et la modernisation des cités, et du tissu urbain». Dénonçant la situation critique de nos cités, le responsable tire la sonnette d’alarme. «Les différentes cités et agglomérations à travers le territoire national se trouvent dans un état de délabrement en raison du manque d’entretien et d’une gestion immobilière qui devait être attribuée à l’administrateur des biens immobiliers», regrettant, ainsi, le fait que cette profession soit quasiment négligée en Algérie, en dépit de son rôle crucial dans l’amélioration de la gestion et de la modernisation des cités. On note, dans ce sens, que les administrateurs sont mandatés par la population ou le propriétaire des logements publics ou privés (agences immobilières, promoteurs immobiliers) pour la gestion de leurs biens immobiliers (logement, terrain, local), d’autant qu’ils ont un rôle dont la mission est «la prise en charge, la gestion et la maintenance de ces biens». Le même coordinateur a insisté sur la nécessité de diffuser et d’étendre la culture de mandatement des administrateurs des biens immobiliers agréés en vue de préserver les sites d’habitation et immeubles ainsi que le bon cadre de vie de la population. Abordant le volet économique de cette profession, de son côté, l’expert immobilier, Abderrahmane Benyamina, a souligné que les impacts économiques de cette profession résident dans la valorisation des immeubles, des constructions et des logements, et la préservation de leur valeur vénale sur le marché immobilier, ajoutant que le prix du logement est lié à son environnement, sa maintenance et son degré de modernisation. Pour lui, «la promotion de la profession de l’administrateur des biens immobiliers la gestion des cités étant une nécessité, notamment pour accompagner la gestion et la maintenance des différents programmes de logements publics et privés au niveau national, à l’instar des programmes Aadl». Par ailleurs, lors des travaux de l’AG constitutive de cette organisation, il a été procédé à la lecture et à l’adoption des statuts de l’organisation, outre l’élection des membres du bureau national présidé par Mekfouldji, du secrétaire général, du trésorier et des trois membres de l’AG partie prenante du bureau. On mentionne, dans ce contexte, que cette organisation nationale, tend également à promouvoir le rôle de l’administrateur de biens immobiliers dans la sauvegarde de l’environnement et l’encouragement du civisme, ainsi qu’à la contribution dans l’élaboration et l’enrichissement des textes de loi relatifs à la fonction d’administrateur de biens immobiliers. Prochainement, des campagnes de sensibilisation pour mettre en évidence la valeur et l’importance de la gestion de propriétés communes, la gestion immobilière de manière générale et de stages et des cycles de formation seront organisés.
Bonne nouvelle pour notre communauté en France
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, ont donné hier le coup d’envoi de ces journées d’information sur le LPP, dont la réalisation a été confiée à l’Entreprise nationale de promotion immobilière (Enpi), et les mécanismes de création de microentreprises dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac) au profit des membres de la communauté algérienne établie à Paris, à Lille, à Lyon et à Marseille.
source:L’expression