Je ne suis pas du tout satisfait du rythme des travaux. 26 mois pour finir le gros œuvre de 50 unités, c’est trop !”, s’exclame le wali.
Le programme des logements promotionnels aidés (LPA), au même titre que ceux des logements publics locatifs (LPL) au niveau de la commune de Bouira, connaissent un retard flagrant et les délais initiaux ne pourront pas être respectés.
C’est le constat fait par le chef de l’exécutif de Bouira, Nacer Maâskri, qui a effectué avant-hier une tournée d’inspection à travers les chantiers de la ville. “Je constate que tous les projets sont en retard. Pourtant, tous les moyens ont été mis à la disposition des entreprises. Ceci est inacceptable !”, lâchera-t-il. Le directeur de l’agence foncière n’a pas manqué de justifier les retards enregistrés, arguant du fait que plusieurs entreprises “non sérieuses” ont été remplacées par d’autres après résiliation de leur contrat. Néanmoins, ceci n’a pas convaincu le wali de Bouira, qui a instruit les différents acteurs de ces projets à doubler, voire tripler d’efforts pour tenir leurs engagements contractuels. Ainsi, du côté du chantier des 134 logements LPA, situé en plein cœur de Bouira, d’un montant global de plus de 560 millions de dinars, les travaux atteignent péniblement les 45% de taux d’achèvement. “Je ne suis pas du tout satisfait du rythme des travaux ! 26 mois pour finir le gros œuvre de 50 unités, c’est trop !”, s’exclamera le wali. Interpellé sur les contraintes que connaissent certains entrepreneurs, notamment liées à la circulation des camions en ville, le wali s’est montré inflexible. “Les horaires sont maintenus de 7h à 17h et arrangez-vous en conséquence”, tonnera-t-il.
Au niveau du chantier du futur pôle urbain de Bouira, comprenant 1422 logements publics locatifs (LPL), le chef de l’exécutif de la wilaya a déploré un certain retard, lequel est dû selon lui à l’inefficacité des entreprises réalisatrices. Pour ce qui est du projet des 120 et 130 logements LPA, d’un montant de plus 650 millions de dinars, le constat était similaire, à savoir des chantiers en retard et des entreprises défaillantes. Ces logements, qui devraient être réceptionnés au mois d’août dernier, selon le directeur de l’OPGI de Bouira, sont toujours en stand-by. Pour sa part, M. Maâskri s’est emporté à propos de quelques malfaçons constatées. “Je veux un travail de qualité ! Celui qui bâclera son travail devra rendre des comptes”, a-t-il prévenu.
Source: Liberté Algérie le 22-09-2016