Inacceptable cette façon d’agir de certains Chefs de daïras de la wilaya de Tipasa à l’occasion de l’organisation de la visite d’inspection et de travail du wali dans leurs communes respectives.

 

Une manière sournoise pour savonner son itinéraire et dissimuler les  « les mauvais décors » qui risquent  de  faire exploser l’atmosphère sociale à tout moment. Le dernier exemple nous vient  de la daïra de Koléa. Des vigiles interdisent  l’entrée à la salle de réunion  à des citoyennes, des citoyens, des jeunes, des femmes et même à des handicapés  scotchés sur leurs chaises roulantes qui  désiraient  assister à la séance de travail avec le Chef de l’exécutif de la wilaya, dans l’après-midi de jeudi dernier.

Officiellement, la séance  est publique. Même les journalistes qui assuraient le couverture de cette rencontre  devaient  être en possession de la carte d’invitation du Chef de daïra de Koléa. Quand le wali de Tipasa fait son entrée dans l’amphithéâtre de l’ENI (école nationale des impôts) de Koléa, accompagné par l’ensemble de ses directeurs, les 2/3 des chaises de la salle étaient inoccupées.

Satisfaction pour le Chef de daïra, le tri des administrés de sa daïra avait été scrupuleusement  très bien exécuté. Avec cette politique, le wali de Tipasa qui dispose d’une feuille de route pour hisser sa wilaya vers de meilleurs horizons, arrivera-t-il à atteindre ses objectifs, d’autant plus que les hautes autorités du pays insistent sur la participation des citoyens, afin de trouver des solutions adaptées pour résoudre les difficultés  que rencontrent les populations de chaque commune ?

Koléa est un pôle de développement  qui s’est imposé aujourd’hui, grâce à la réalisation depuis  2005  des équipements publics  qui  relèvent  notamment des ministères de l’enseignement  supérieur,  de la justice, de l’habitat, de la culture, de la jeunesse et des sports, de la défense nationale, de l’industrie, de l’agriculture, de l’éducation nationale. Il n’en demeure pas moins que des problèmes persistent. Il s’agit de celui  des 140 logements construits en 1958, qui doivent être démolis, en dépit des promesses  des  prédécesseurs  de Ghellaï Moussa, la situation désespérée des  familles n’a pas changé d’un iota.

Des familles qui s’interrogent  sur l’opacité qui règne autour des listes des bénéficiaires des logements sociaux. Des familles qui avaient payé la totalité du prix de leurs logements (LSP) depuis 10 années, mais n’arrivent  pas à occuper leurs biens.  Un marché communal achevé mais reste encore inexploité. Dans certaines classes, les tables sont occupées par 03 élèves, d’où la nécessité de construire d’autres établissements scolaires.

La  difficulté de l’amenée du gaz de ville dans certains quartiers, et des projets de logements qui ne sont lancés, autant de points sombres qui s’expliquent par le déficit des entreprises de réalisation, la résiliation des contrats, absence des contrôles techniques. Certains intervenants avaient mis l’accent sur le besoin de la ville de Koléa, notamment en matière d’hôtel pour l’accueil des visiteurs, d’une stèle à la mémoire de l’un des héros  algérien du 19ème siècle natif de Koléa.

« Il reste encore du travail à réaliser pour satisfaire les préoccupations des citoyens indique Ghellaï Moussa, il y a eu des gels de projets et des subventions à cause de la crise  économique que traverse notre pays, nous devons être réalistes dans la gestion locale , en attendant l’amélioration de la situation financière, mais nous devons agir sur la préservation et l’entretien des équipements publics déjà construits et opérationnels enchaine le wali en présence d’une faible assistance, Koléa avait bénéficié d’une enveloppe de 39 milliards de dinars durant les 02 deniers quinquennats, ce qui justifie son importance à présent », explique le wali dès l’entame de sa rencontre avec   les citoyens chanceux  de la daïra  Koléa.  Les  pratiques archaïques  dans la gestion publique locale actuelle doivent cesser, dans l’intérêt  général de notre pays, mais surtout  dans l’intérêt  de la wilaya en particulier. Ghellaï Moussa s’est déjà rendu dans 6 daïras sur 10.

Source:elwatan le 04-12-2016

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