Un projet de promotion immobilière à Haï El Yasmine à Oran-Est fait depuis quelques jours polémique parmi les futurs acquéreurs des 89 logements LSP, dont le chantier est mitoyen du terrain de la promotion objet de la controverse.
Dans une lettre d’opposition adressée au wali d’Oran, les futurs acquéreurs des 89 logements LSP revendiquent, en effet, «une partie du terrain que la promotion immobilière compte utiliser pour les besoins de son projet». Une partie de terrain qui, selon eux, serait, à l’origine, «destinée à des aménagements extérieurs intimement liés au projet des 89 logements LSP auquel ils ont souscrit.»
«Nous venons d’apprendre qu’une tour de haut niveau devant recevoir des logements promotionnels privés sera érigée directement en face de nos logements du programme des 89 logements LSP», écrivent, en préambule, les signataires de la lettre d’opposition. Le représentant du promoteur de cette tour prétend, selon eux, que «la totalité du terrain prolongeant notre bâtiment revient aux besoins des travaux de cette tour.» Or, «une grande partie du terrain litigieux» est, en réalité, «destinée à la réalisation des aménagements extérieurs intimement liés au projet des 89 logements LSP qui nous appartiennent,» soutiennent-ils.
D’autre part, ajoutent-ils, la tour en projet constituerait, si toutefois elle venait à se réaliser, «un écran total à la vue, à l’éclairage et à l’ensoleillement de nos logements.» Sans compter, rajoutent-ils «l’espace réduit» qui en résultera entre notre bâtiment et celui de la tour en projet.
Dans ce même ordre d’idées, des souscripteurs au projet des 89 logements LSP qu’on a pu rencontrer, s’appuient, pour plaider leur cause, sur le Plan d’Occupation du Sol (POS) n° 50, Bir El Djir, instrument d’urbanisme de référence, qu’il estiment, «ayant force de loi, pour trancher dans ce type de litige».
Source : El Watan