Au moment où les souscripteurs aux programmes de la formule location-vente initiée par l’AADL en 2001-2002 ont été invités, à partir de mercredi dernier, à payer la première tranche pour l’acquisition de leurs logements, d’autres souscripteurs faisant partie des programmes des années 2003 à 2006 de la wilaya d’Oran, ont crié quant à eux à l’injustice. Ces derniers, qui disent être en face d’une impasse, menacent de recourir à la protestation. Selon l’un d’entre eux: « nous avons trop attendu mais apparemment, les responsables de l’Agence se sont focalisés sur le seul programme AADL 2». Après l’actualisation des dossiers des anciens souscripteurs, ceux de 2003 jusqu’à 2006 ont espéré entrevoir le bout du tunnel, mais en réalité, cela ne s’est pas réalisé puisqu’ils ne sont toujours pas pris en charge. Selon nos interlocuteurs, «les dossiers déposés entre 2003 et 2006 ne sont pas à l’ordre du jour».
Ils s’interrogent ainsi sur les raisons de cette exclusion. Après avoir longtemps attendu, ils se disent encore à la case départ. C’est ainsi qu’ils lancent un cri d’alarme aux plus hautes autorités, à leur tête le ministre de tutelle, pour intervenir et mettre un terme à cette injustice, en relançant l’espoir de l’acquisition d’un logement. Ces souscripteurs comptent revenir à la charge à travers des sit-in devant le siège de la direction régionale de l’AADL. «Protester est notre seule alternative, car nous, on s’attendait à être pris en charge juste après l’actualisation des dossiers 2001 et 2002. Mais selon toute vraisemblance, notre ancienneté n’a pas été prise en compte, puisqu’on est considérés au même titre que les souscripteurs de l’année 2013. Que fait-on de nos dix années d’ancienneté ?» Les souscripteurs souhaitent que leur situation soit clarifiée, notamment concernant l’actualisation des dossiers, tout en prenant l’ancienneté en considération. Rappelons que la wilaya d’Oran a bénéficié de 30.000 unités de type location-vente parmi lesquelles 10.000 réparties entre des F3 et des F4 qui seront lancés cette année au niveau de la localité d’Es-Sénia. Une superficie de 80 hectares a été retenue pour réaliser ces logements.
L’echo d’Oran