Le wali d’Oran a effectué, samedi, une visite inopinée sur le chantier des 316 logements LSP de Haï Akid Lotfi pour un constat de visu de la situation de ce projet, apprend-on auprès de l’association du quartier « El Mousalaha ».
Accompagné des responsables des services concernés, le premier responsable de l’exécutif a insisté pour la relance, dans les plus brefs délais, des travaux. Ce projet qui, rappelons-le, avait fait couler beaucoup d’encre, était à l’arrêt depuis presque une décennie, suite au décès du promoteur, avant d’être confié à l’OPGI. Selon M. Yahiaoui, président de l’association, cette sortie du wali intervient une semaine après la réunion qu’avait tenue l’association avec le directeur de l’OPGI pour la relance des travaux. Il y a lieu de signaler à ce titre que l’OPGI vient de reprendre le chantier en désignant quatre entreprises pour le reste à réaliser (RAR). « Nous avons reçu les assurances du directeur de l’OPGI quant à une relance des travaux, dans les plus brefs délais, et le wali d’Oran, lors de sa sortie, a insisté sur ce point», assure le président de l’association. D’autre part et selon M. Yahiaoui, une correspondance accompagnée d’une pétition signée par les habitants de Haï Akid Lotfi sera adressée incessamment au wali d’Oran pour inciter les services concernés à lancer les chantiers d’aménagement de trois cités, à savoir la cité 170 logements ADEN, la cité 316 logements ECOBAT et la cité 90 logements ENPI, et pour la réfection de l’éclairage public. Pour ce qui est de la cité ADEN, le président de l’association affirme que la DLEP a donné un avis favorable pour les travaux d’aménagement et que le dossier se trouve au niveau de la wilaya depuis le 05 janvier dernier. « Nous attendons toujours l’approbation du marché », souligne le même interlocuteur. Concernant la cité des 216 logements, M. Yahiaoui indique que des instructions avaient été données par l’ex-wali M. Boudiaf pour lancer des travaux d’aménagement et un bureau d’études avait été désigné, mais les travaux n’ont toujours pas été lancés et cela dure depuis plus de deux années. Pour la cité des 90 logements ENPI, le même responsable signale que les habitants attendent toujours les travaux d’assainissement. « En attendant, à chaque forte précipitation les caves sont inondées », ajoute le représentant des habitants.
Enfin et à propos de l’éclairage public, le responsable de l’association signale que quelque 90 poteaux électriques ont été endommagés lors des fortes rafales de vent et n’ont toujours pas été remplacés, ce qui accentue l’insécurité au niveau de certains sites. « Nous avons été informés qu’une enveloppe de 22 millions de dinars a été débloquée pour le secteur urbain El Menzah et nous espérons qu’une enveloppe soit accordée pour le remplacement de ces poteaux », conclut notre interlocuteur.
Source: El Watan