Depuis leur lancement, certains chantiers accusent un taux d’avancement très faible en raison du manque de moyens matériels et humains engagés par les entrepreneurset de la non-qualification des entreprises désignées.
À Oran, le retard dans la réalisation a toujours caractérisé les différents programmes de logements. Depuis leur lancement, certains chantiers accusent un taux d’avancement très faible en raison, d’une part, du manque de moyens matériels et humains engagés par les entrepreneurs et d’autre part, l’envolée des prix des matériaux de construction et notamment la non-qualification des entreprises désignées pour la réalisation de ce programme.
C’est le cas d’un projet de réalisation de 120 logements dans la commune de Sidi Ben Yebka. Selon le président de l’assemblée populaire de cette collectivité locale, «lancés depuis près de 8 ans, les travaux de réalisation des 120 logements sociaux sont à l’arrêt. Seulement 64 unités ont été achevées. Le reste, à savoir 56 logements sont très en retard». Pour le maire, le projet est à l’arrêt à cause d’un problème de réévaluation du coût. «Le problème a été soulevé à la direction de l’Office de la promotion et de la gestion immobilière (OPGI). Cette dernière nous a rassuré que le problème sera prochainement résolu par la centrale et les travaux devront être achevés avant la fin d’année», a souligné le même élu.
La commune de Sidi Ben Yebka a par ailleurs bénéficié d’un programme de réalisation de 200 logements sociaux. Le nouveau projet, dont les travaux seront lancés dans quelques jours, entre dans le cadre du programme visant l’éradication de l’habitat précaire. Les autorités locales veulent rectifier le tir pour accorder la priorité aux postulants qui attendent, depuis plusieurs années, pour bénéficier d’un logement décent. Une commission a été mise sur pied à la daïra pour étudier et trier les dossiers pour n’en garder que les postulants méritants.
Tous les dossiers des demandeurs de logement sont étudiés et vérifiés par le fichier national de logement. Toutefois, ce quota reste insuffisant pour cette commune qui compte plus de 8.000 habitants. Les responsables locaux de cette commune espèrent bénéficier d’autres quotas de logements pour pouvoir satisfaire la demande de leurs citoyens.