Les locataires de la cité 120 et 150 logements sociaux participatifs faisant partie d’un programme de 22 00 logements LSP, sise dans la commune d’El Kerma, ont exprimé au Quotidien d’Oran leur vif désappointement quant à la situation de pourrissement, dans les deux sens du terme, à laquelle ils sont durement confrontés. Les représentants des locataires de ladite cité, qui ont pris attache avec la rédaction du Quotidien d’Oran, ont lancé un appel pressant au wali d’Oran en dénonçant « l’absence quasi totale du minimum de commodités nécessaires à un cadre de vie décent dans leur lieu de résidence, qui va crescendo au fil des jours et ce, en dépit des requêtes adressées aux responsables locaux concernés pour prendre en considération leurs doléances ».
La flagrante irrégularité de la collecte des ordures ménagères, l’absence de l’éclairage public et de transport ainsi que la non-réalisation d’espaces verts et autres aires de jeux pour enfants et d’un centre de santé figurent parmi les principales revendications formulées par nos interlocuteurs, qui ont mis en exergue également la déliquescence de leur cadre de vie en dépit des sommes considérables déboursées pour acquérir un logement dans ladite cité. « Nous avons épuisé toutes nos économies pour acquérir un logement dans cette cité LSP dépourvue de toutes les commodités. Nous dénonçons vivement cette arnaque », se sont insurgés nos interlocuteurs avec une pointe de dépit non dissimulée avant de renchérir « nos enfants sont constamment malades avec l’air irrespirable, embaumé par les relents pestilentielles des détritus tapissant le sol à l’intérieur et aux abords de notre cité, lieu de prédilection favori pour des meutes d’animaux nuisibles et de rats dont la morphologie n’a rien à envier à celle des chats, qui se disputent allégrement la pitance ».
Les locataires mécontents n’ont pas caché leur courroux contre ce qu’ils ont qualifié de passivité manifeste à l’égard de leur cri de détresse de la part des concernés et ce, malgré leurs nombreuses requêtes dénonçant leur déplorable situation et la dégradation insidieuse de leur cadre de vie avec tous les impacts négatifs qui en découlent notamment sur leurs enfants.
Source: Le Quotidien le 28-0-2016