Plusieurs dizaines de postulants au logement rural groupé se sont donné rendez-vous, dimanche dernier, en milieu d’après-midi, devant le siège de l’hôtel de ville, lorsqu’ils ont su qu’ils étaient éjectés de la liste définitive, établie par l’APC. Pointant du doigt le maire, l’accusant d’avoir fait preuve de partialité et de parti pris, dans la confection de la liste des 330 bénéficiaires, sur laquelle, toujours selon eux, figure plus d’une trentaine de descendants et de proches d’élus locaux communaux, ces contestataires refusent de baisser les bras puisqu’ils reviennent à la charge, cette fois-ci, décidés à rompre le silence, en interpellant le premier responsable de la wilaya, afin que cette liste, source de tous leurs maux et de leurs déboires, puisse être révisée. Ces mêmes jeunes, pour la plupart, des chefs de famille, issus de milieux défavorisés, tiennent à pousser le bouchon plus loin, encore, en décidant d’entamer une grève de la faim collective jusqu’à ce que leurs revendications, qu’ils jugent légitimes, soient prises en charge par les responsables locaux.
Il y a lieu de signaler que ce programme de logements ruraux groupés, entre les mains des élus locaux communaux, depuis plus de 3 mois, sera réalisé en 2 tranches, chacune dans les hameaux d’ El-Haoudh et de Draa Lahmar et où l’on y a assiste à une véritable levée de boucliers des habitants, mécontents du choix des futurs bénéficiaires, retenus dans ce cadre et issus d’autres communes.
Source:le Quotidien d’Oran