Plus de 23 ans après le contrat de construction dont le délai était prévu initialement à 36 mois à partir de 1990, le projet des 750 logements de la commune de Gué de Constantine (Bir Mourad Raïs Alger), formule APC/Cnep est… inachevé. Les bénéficiaires légaux et légitimes en ont ras-le-bol d’autant plus que 216 unités sont squattées par des indus occupants. Les bénéficiaires de ce programme ont été orientés, malgré eux, vers la formule Aadl de 2013/2014 avec toutes les conséquences que cela engendre, notamment en matière de coût d’acquisition du logement. Refusant d’être pénalisés pour des fautes qui ont été commises par les promoteurs de cette formule, les bénéficiaires estiment arbitraire l’inertie des pouvoirs publics qui se refusent de trancher en la faveur de l’Etat de droit. A défaut de dédommagement, ils proposent une solution «consensuelle et honorable» pour tous. Ils préconisent ainsi le respect du coût initial du logement pour lequel ils ont déjà versé 20% du montant en 1990, et que la différence du prix en 2013/2014 soit prise en charge par le Trésor public.
L’expression