L’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) a lancé, hier, une campagne de sensibilisation en direction des occupants des logements sociaux, à travers la wilaya, sur la nécessité de s’acquitter des loyers.
Sachant que le recouvrement des loyers des logements sociaux par les Offices ne dépasse pas les 33%, à l’échelle nationale, selon des données du ministère de tutelle. Un taux qu’il faut au moins doubler, exige-t-on, pour assurer les salaires des travailleurs et autres charges. Pour les besoins de la campagne, des équipes spécialisées ont été chargées, dans ce cadre, de faire carrément du porte-à-porte, selon le responsable du Patrimoine et de la Gestion immobilière de l’OPGI, Hichem Yahiouche. L’objectif de cette opération est de faire comprendre aux locataires récalcitrants l’obligation à laquelle ils sont tenus, à savoir : le paiement de leurs loyers. Car, fait-il savoir et c’est ce dont se chargeront les équipes en question, c’est grâce à ces redevances que l’Office public peut réaliser les réparations sur les parties communes. Et de citer, dans ce sillage, les travaux d’étanchéité, l’entretien des cages d’escaliers, de la peinture des façades des immeubles, etc. Genre de travaux que le simple locataire ne peut pas s’aventurer à faire et ce, essentiellement pour le coût que cela demande. «Il s’agit, en quelque sorte, pour nos équipes d’inviter les locataires de l’Office à partager la poire en deux, dans le sens où vous vous acquittez de vos redevances, condition sine qua non pour permettre à l’OPGI de procéder aux nécessaires travaux de réfection.
Il n’est pas logique de demander à l’OPGI d’engager des réparations, d’une part, et lui refuser le règlement de son dû, d’autre part», dit-il. Le responsable du Patrimoine de l’OPGI indiquera que le non-paiement des loyers complique énormément les opérations d’entretien des immeubles, qui en ont grand besoin, notamment en matière de pompage des eaux stagnantes, dans les caves et de travaux de colmatage des infiltrations des eaux de pluie. «Malgré cela nous travaillons à la réparation surtout des cas comportant des risques de maladies à transmission hydrique (MTH), à l’instar des travaux d’assainissement que nous ne laissons jamais pour plus tard», affirme-t-il.
Source:Le Quotidien d’Oran