Les citoyens de la wilaya de Boumerdès ayant bénéficié, après le séisme de 2003, d’une aide de l’Etat allant de 50 000 à 200 000 DA pour la réhabilitation de leur habitation interpellent le ministre de l’Habitat pour supprimer leurs noms du fichier national pour qu’ils puissent prétendre aujourd’hui à l’aide au logement.
En effet, qu’ils soient souscripteurs au logement rural ou au LSP, la Caisse nationale du logement (CNL) ne peut les considérer comme éligibles à la subvention étatique des 70 millions de centimes. La raison invoquée, selon l’aîné d’une famille nombreuse, «est que j’avais reçu en 2004 une aide de 30 millions de centimes pour procéder à la réfection du logement familial qui était classé vert 2, c’est-à-dire ayant besoin de réparations pour être habitable.» Les habitants des F1 sont dans la même situation.
Lors du séisme de 2003, ils avaient obtenu une aide de 100 000 DA afin de réhabiliter leur «une pièce-cuisine» qu’ils occupaient à cette époque. Aujourd’hui, la famille nombreuse qui veut prétendre à un véritable logement décent se heurte à des problèmes financiers pour acquérir un logement social participatif dont le coût tourne autour de 2,8 millions de dinars avec une aide de 700 000 DA versée par la CNL.
Le ministre de l’Habitat avait déclaré précédemment que la revendication des sinistrés (vert 2 et F1) du séisme de Boumerdès était légitime et logique et qu’ils ouvraient donc droit à l’aide publique. Mais la CNL n’a rien reçu comme directive ou instruction dans ce sens, alors que dans toutes les commissions des 9 daïras de Boumerdès, il existe des dossiers en attente d’être traités.
Source:Elwatan le 20-12-2016