D’après le journal elwatan du 6.10.2020, Les habitants des cités des 400 et 800 logements de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), à Bouira, se plaignent du l’inexistence des commodités et de la dégradation des équipements.
«Les ascenseurs sont d’une qualité médiocre et tombent souvent en panne. Sur la fiche descriptif, il est mentionné que les cabines peuvent contenir 8 personnes, or en réalité, elles sont trop exiguës. A peine 3 personnes peuvent l’utiliser à la fois sans parler des pannes répétitives», dira Réda, un des représentants des bénéficiaires de la cité des 400 logements. Selon lui, il ne se passe pas un jour sans qu’un incident ne se produise.
«Une vieille dame s’est retrouvée bloquée dans l’ascenseur au 8e étage et elle a failli mourir dedans si ce n’est l’intervention des voisins. L’utilisation de ces ascenseurs est un risque à prendre, surtout lors de la descente. Ce qui renseigne de la mauvaise qualité des équipements installés», rajoute notre interlocuteur.
Farid, un autre résident de la cité des 400 logements énumère plusieurs autres problèmes, à l’instar de celui des malfaçons dans la réalisation des logements. «La plupart des habitants ont refait l’intérieur de leur maisons à cause du bâclage des travaux. Nous sommes victimes d’une arnaque.
On nous impose aussi le payement de 3000 DA de frais de services alors que ces services n’ont jamais été assurés. Nous ne disposons même pas de bacs à ordures, ni de parabole collective, ni d’éclairage dans les escaliers. Les interphones sont tous en panne, aucun paratonnerre n’a été installé», déplore-t-il. Même les espaces de loisir et les parkings sont, soit inexistants ou non encore aménagés. Nos interlocuteurs précisent que l’administration de l’AADL à Bouira a été saisie à plusieurs reprises, mais en vain.
Le collectif des habitants a décidé récemment de poursuivre en justice la société en charge de la gestion des deux cités. «Nous avons engagé un huissier en vue d’établir un PV de constat avant d’aller en justice. Nous avons trop souffert», diront des représentants des bénéficiaires des deux cités.