Le wali de la wilaya de Bouira, M. Nacer Maaskri, vient de donner le coup d’envoi des travaux pour la réalisation de 1.422 logements sociaux de type Logement public locatif’ (LPL).
Le gros dudit projet qui sera accompli aux lotissements appelés, communément, Kessouri’ sis à la sortie-nord de la ville de Bouira, est réparti en 9 assiettes foncières et 11 entreprises ont été choisies pour ce faire. Les délais prévus sont de 14 à 24 mois, selon la fiche technique présentée, sur place, au premier responsable de la wilaya. Néanmoins, ce dernier a insisté sur la nécessité absolue de faciliter, aux concepteurs et réalisateurs, toutes les contraintes techniques et administratives qui pourront surgir afin de réaliser cet important projet dont le but étant d’atténuer la crise lancinante du logement.
Il a mis l’accent, également, sur la qualité de réalisation et le respect des délais répartis qui doivent prévaloir, car le constat a été établi concernant la construction, dite de l’urgence, qui a, dans pas mal de cas, fait fi de la qualité des logements réalisés. Il s’agit de plus de 8.000 demandes de logement social qui ont été déposées à Bouira, un nombre qui confirme la crise du logement qui affecte la société. Ainsi, il est exigé, de tous les responsables concernés, un travail colossal pour parvenir à contenter ce manque énorme, selon le wali. Il conseillera, à l’adresse des citoyens concernés par la crise de logement, notamment ceux qui occupent les haouchs’ de la ville de Bouira, à être juste un peu patients pour, enfin, voir leurs déboires cesser, et ce, par le bénéfice d’un logement décent.
D’autant plus que 400 logements, en cours de réalisation, vont être réceptionnés, d’ici la fin de l’année, et seront distribués dans la transparence la plus totale, selon le wali.
Par ailleurs, il est utile de faire connaître que la wilaya de Bouira a bénéficié, en tout, de 8.000 logements publics locatifs, 4 000 unités à réaliser ont été déjà accordées à des entreprises. Et l’autre moitié restante, attend que d’autres entrepreneurs se fassent connaître pour l’accomplir.
Source : Lequotidien