ALGER – La nécessité de créer une banque de logement en vue de permettre de collecter l’épargne des ménages a été recommandée par un atelier sur l’Habitat, les Travaux publics et l’Hydraulique, organisé dans le cadre de la Conférence nationale sur le Plan de relance pour une économie nouvelle.
Supervisés par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, qui a présenté mercredi soir le rapport final, les travaux de l’atelier ont conclu de la nécessité de réviser la Loi n 11-04 relative à la promotion immobilière, en vue de permettre aux promoteurs immobiliers de contribuer, efficacement, à la réalisation des projets de logement et de diversifier les sources de financement des projets, en vue d’alléger les charges sur le budget de l’Etat, à travers la création et la réactivation des mécanismes indispensables, tels les crédits et les investissements.
Les participants ont également préconisé le recours au mode de partenariat public-privé, comme solution pour financer et gérer les projets, avec mise en place des mécanismes nécessaires et indispensables, amélioration du climat des affaires, à travers la simplification au maximum des procédures administratives, qui donne souvent lieu à une bureaucratie qui sape toutes les initiatives.
Les recommandations ont porté, en outre, sur la mise en place d’une Bourse de sous-traitance en vue d’assurer un meilleur encadrement et garantir les droits des entreprises de sous-traitance, et l’adoption d’une politique d’exportation des services vers les pays africains, notamment en matière d’études et d’expertise technique, dans un premier temps, avec amélioration du système bancaire, fiscal et douanier et leur extension aux travaux, dans un deuxième temps.
La simplification des procédures d’accès au foncier pour le développement du marché immobilier, par le biais d’une Agence nationale du foncier urbain, ainsi que le lancement de grands projets d’infrastructures de base, tels le Port centre d’El Hamdania de Cherchell ont également été recommandées.
L’atelier a également préconisé le recours aux services de l’université dans le domaine de l’ingénierie et de la recherche afin d’asseoir une véritable passerelle avec le secteur économique.
Les participants ont mis en avant, dans ce sens, l’impératif de ne recourir aux services et prestations étrangères qu’à défaut de capacités nationales, tout en donnant la priorité à l’expertise nationale existant à l’étranger, en réunissant les conditions nécessaires à leur concrétisation, l’adaptation des cahiers des charges en fonction de la taille et de la nature du projet, tout en prenant compte des capacités nationales pour la réalisation et les études.
APS Du Jeudi, 20 Août 2020