Une plateforme numérique qui permettra aux citoyens de se faire délivrer les actes de propriété définitifs de leurs logements acquis auprès de l’Agence de l’aménagement et du développement du logement est en cours de finalisation.
C’est ce que le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a affirmé avant-hier jeudi. S’exprimant au Conseil de la Nation dans le cadre d’une plénière dédiée à des questions orales, Kamel Nasri a déclaré qu’une plateforme numérique est en voie de développement par l’AADL pour la prise en charge de cette question, dans les prochains jours. Il a, en outre, soutenu que l’assainissement du problème du foncier était continuellement effectué pour permettre l’achèvement des chantiers des logements AADL.
Concernant les refus essuyés par les souscripteurs du programme AADL 2 (2013), le ministre de l’Habitat a répondu que l’étude des recours déposés par les sous-scripteurs a été entamée.
Pour ce qui est des conditions d’accès au LPL, le ministre a expliqué que «le mariage n’a jamais été, en vertu des textes réglementaires en vigueur, l’une des conditions», précisant qu’un grand nombre de citoyens célibataires ont bénéficié de différentes formules du logement public. Le premier critère d’accès au logement social reste la situation sociale du demandeur, déterminée sur la base de la visite sur le terrain de la commission d’enquête, a-t-il conclu. Par ailleurs, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Kamel Nasri , a affirmé que l’Agence d’amélioration et de développement du logement (AADL) s’employait à améliorer les prestations des parties communes, qui enregistrent des lacunes dans certaines cités. Il a, dans ce cadre, précisé que l’AADL recourt actuellement à des microentreprises en tant que solution à même de garantir de meilleures prestations, appelant les locataires à faire preuve de civisme et du sens de la communauté, qui requiert la préservation de ces parties, propriété commune de tous les habitants. Reconnaissant la récurrence des pannes des ascenseurs dans plusieurs sites et qui constituent un vrai casse-tête pour l’Agence, il a assuré qu’elle veille à leur réparation, «sachant que les pièces de rechange sont importées de l’étranger à des prix élevés ».
M. K.
Le soir D’algérie du 20.2.2021