Les souscripteurs du programme Aadl 1 et Aadl 2 de la wilaya de Bouira sortent de leur silence.
«Nous sommes des pères et des mères de famille. Nous avions foi que le programme Aadl allait nous sortir de la précarité», lit-on dans la requête. Les souscripteurs Aadl se disent piégés pour bénéficier des autres formules de logements.
«Nous somme dans l’ impasse et dans l’impossibilité de bénéficier d’un logement social.
Nous avons également été écartés des programmes LSP et LPA à cause de critères et conditions douteux sur la base desquels se fait la distribution.
Nous ne pouvons pas également postuler pour le programme LPP pour la simple raison que nos salaires sont inférieurs au seuil demandé», soulignent-ils. Les auteurs de la requête veulent attirer l’attention du premier responsable de la wilaya quant au retard accusé par le programme Aadl à Bouira, et surtout son avancement dans d’autres wilayas du pays.
Les souscripteurs Aadl demandent au wali de «mettre tous les moyens nécessaires pour que les chantiers du programme Aadl à Bouira avancent rapidement».
Il faut souligner que le programme de l’agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (Aadl) à Bouira a connu un énorme retard.
De 3800 logements dont a bénéficié Bouira en 2001, environ 900 unités seulement ont été achevées et attribuées.
En 2013, la wilaya a été dotée d’un quota de 2100 logements Aadl.
Jusqu’à présent, seul le chantier de 800 unités a été lancé à proximité du pôle urbain au nord de la ville de Bouira.
Pour les quotas des communes, il faut noter que plusieurs contraintes ont freiné ce programme, entre autres l’absence du foncier.
Les souscripteurs n’ont jamais cessé de protester devant le siège de l’agence à Bouira. Ils attendent leurs logements depuis une quinzaine d’années. Ils ne voients pas encore le bout du tunnel.
Source: Le temps le 24-10-2016