Concernant la réalisation des projets, le ministre affirme que les travaux atteindront un taux d’avancement de 85% d’ici la fin de l’année en cours.
Le ministre de l’Habitat de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que les dossiers Aadl 1 et 2 «seront définitivement assainis avant la fin de l’année 2014». Le même responsable a annoncé dans la foulée de gigantesques projets prévus par le quinquennat 2015-2019. Il a évoqué le lancement de 400.000 logements à l’entame de la nouvelle année. A en croire donc le ministre, les souscripteurs Aadl 1 et 2 verront leur situation normalisée sous peu. Le segment de la location-vente comprend à lui tout seul une bonne partie du programme de construction avec ses différentes formules. Ce dernier compte présentement la réalisation de 10.500 logements relevant de l’achèvement du programme Aadl1 de 2001 auxquels s’ajoute le lancement de 94.800 logements relevant du programme Aadl2. Ces assurances sont données par le ministre qui assure que les engagements pris en 2012 par le gouvernement pour la résorption de la crise du logement ont été globalement tenus. Teboune souligne, en effet, que le secteur de l’habitat connaît un net regain d’activité à la veille de la clôture de l’actuel plan quinquennal 2010-2014. «Les engagements pris en 2012 relatifs au lancement de près de 2226.000 logements (tous segments confondus) ont été respectés» déclare-t-il dans un entretien accordé à Algérie presse service (APS).
«Cette accélération dans les rythmes de réalisation est l’expression d’une franche volonté politique d’agir en vue de tenir les engagements pris», estime-t-il.
Tebboune signale, par ailleurs, que tous les projets inscrits dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 seront effectivement lancés au plus tard dans les deux prochains mois. Concernant les réalisations des projets, il a affirmé que l’avancement des travaux atteindra un taux de 85% d’ici la fin de l’année en cours. Rappelons que l’Aadl (Agence d’amélioration et de développement du logement) compte finaliser l’opération en envoyant les ordres de versement pour ses souscripteurs, notamment les retardataires, avant le 31 décembre 2014. Teboune rappelle les programmes inscrits hors plan quinquennal et annoncés par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ces programmes portent sur le lancement en 2013 de 230.000 nouveaux logements de location-vente et de 150 000 logements promotionnels publics, a-t-il détaillé. A cela, il faut également adjoindre les nouveaux projets inscrits à l’occasion des visites effectuées par le Premier ministre à travers le pays et qui prévoient la réalisation de près de 350.000 logements. Le ministre a avancé le chiffre total des lancements de près de 2191.000 unités, dont près de 919.000 logements publics locatifs, suivis par les segments du logement rural (872.650 logements) et du promotionnel aidé LPA (263.700 logements). Dans le même entretien, Teboune rassure et annonce le lancement d’un programme de logements de location vente Aadl3, lequel est envisagé dans le cadre de la mise en oeuvre du plan quinquennal (2015-2019). Il indique que ce lancement était envisagé après l’achèvement de l’assainissement des dossiers déposés en 2013 dans le cadre des inscriptions par le biais du Web. Il souligne au passage, que près de 450.000 demandes sont probablement acceptées, tout en précisant que pour faire face à la demande, le secteur a donc demandé l’inscription de 400.000 logements Aadl supplémentaires pour le prochain plan quinquennal. «Nous sommes actuellement dans la phase de contrôle de la véracité des informations communiquées par les postulants», déclare Tebboune, ajoutant que «les voies de recours ont été ouvertes aux citoyens». Le ministre relève que «sur près de 18.000 recours présentés, près de 70% concernent la double inscription entre conjoints», rappelant que sur ce point «les dispositions du décret de 2013 sont claires, les époux ont droit à un seul logement». Abordant le problème des postulants âgés de plus de 70 ans, le ministre indique que «par souci humanitaire, les dossiers de ces demandeurs sont étudiés au cas par cas tout en s’assurant que la personne concernée n’est pas le prête-nom d’un indu demandeur». Tebboune évoque enfin le cas particulier des veuves, soulignant que ces dernières sont de plein droit bénéficiaires du droit acquis par l’époux défunt.
L’expression