Le projet de 400 logements AADL transféré en formule CNEP-IMMO dans le site de Mezghiten dans la commune de Jijel traîne toujours en dépit des engagements du ministre de l’Habitat et de la Ville Abdelwahid Temmar lors de sa visite à Jijel en décembre dernier.
Ce programme qui s’inscrit dans le cadre de l’AADL 1 dont les souscripteurs ont payé la première tranche en 2002 est un interminable feuilleton mexicain, qui n’a démarré qu’en 2008 soit un retard de 6 ans, signe d’une gestion hasardeuse des services concernés. L’un de souscripteurs nous a affirmé que ce projet a connu de multiples arrêts et des résiliations avec certaines entreprises chargées de la réalisation de certains blocs . Notre interlocuteur, qui en compagnie de 400 souscripteurs essentiellement des fonctionnaires, a ajouté que ce programme a été transféré vers la formule Cnep-immo en vue d’accélérer sa réalisation mais en vain en dépit des engagements des responsables locaux. «Contre toute attente, la Direction régionale de Immo-Cnep dont le siège se trouve dans la wilaya de Béjaïa envisage de changer encore une fois la formule de ce logement qui était en location-vente en formule logement promotionnel aidé (LPA) en demandant aux souscripteurs s’ils vont recourir au crédit ou ils vont payer cash leurs appartements », a souligné notre interlocuteur, enseignant de son état, qui attend désespérément son logement depuis belle lurette et faute de quoi, il est locataire chez un particulier au prix fort . Il y a lieu de rappeler que les souscripteurs ont mené une série de mouvements de protestation et des sit-in devant le siège de la wilaya et l’antenne locale de la Cnep pour réclamer leurs droits mais en vain. Une situation qui pénalise lourdement les familles des souscripteurs qui se sont constitués en une association qui a entrepris des démarches auprès du ministère de l’Habitat sans suite. Rappelons que le ministre de l’Habitat et de la Ville Abdelwahid Temmar a annoncé l’octroi de 600 millions de dinars pour les travaux de viabilisation de ces logements dont l’achèvement n’est pas pour demain après 17 ans d’attente.
Source: le Soir d’Algérie du 27/01/2019